dimanche 23 février 2014

Saint-Benoît 2014: nout' ville, nout' vi! Bilan de J.C.F


Madame, Monsieur,

Le 23 mars prochain auront lieu les élections municipales à Saint-Benoît, une élection qui devra marquer la fin d'un mandat et le début d'un nouveau.
A la fin d'un mandat, il convient d'en faire le bilan et d'en tirer les conclusions. Force est de constater que le mandat qui s'achève de notre actuel maire Jean Claude Fruteau n'est pas plus probant que celui du précédent Bertho Audifax.
En effet, deux mandatures de suite où les maires élus ont délaissés leur commune pour les ors de la république, ou les élus des équipes municipales ont fini par se déchirer et laisser St-Benoît dans les mains d'administratifs livrés à eux-mêmes, syndrome d'un navire sans capitaine.
On a manqué de respect et de loyauté envers cette commune et sa population qui voulaient un maire et une équipe municipale qui travaillent d'arrache-pied pour construire une ville où il fait bon vivre.

Hélas le bilan est je le pense pour beaucoup de bénédictins celui- ci:
-Une ville qui ne prend pas suffisamment en compte les besoins des familles en leur garantissant les meilleures conditions d’accueil en crèche de leurs enfants.
-Une ville où toutes les mesures et conditions ne sont pas prises pour offrir une école de qualité où l'éducation qu'ils reçoivent leur permettrait de s'épanouir et de prendre l’ascenseur social vers la réussite.
-Une ville qui permette à chacun de se loger. On ne peut imaginer continuer à aménager une ville où les logements sociaux sont les seuls prioritaires. La classe moyenne qui se lève chaque matin pour aller travailler et ceux qui créer de la richesse sur notre territoire ne peuvent rester sur le pas de la porte ou supporter à elle seule  le poids des impôts locaux. 25% ne peuvent plus financer les infrastructures dont la ville a besoin indéfiniment.
-Une ville où le déclin de l'activité économique ne peut être mis sur le dos de la crise mais plutôt de l'incapacité chronique de ceux qui dirigent cette ville depuis plus de 30 ans à avoir su créer les conditions nécessaires pour instaurer une dynamique économique pour attirer les entreprises qui créent de la richesse et favorisent l'emploi marchand. 
-Une ville qui a perdu ses lettres de noblesses de ville rurale : ses terres agricoles disparaissent et ses jeunes agriculteurs se retrouvent sans terre pour travailler dignement.
-Une ville où se déplacer relève du parcours du combattant: ville continuellement embouteillée, réseaux de transports en commun intra et interurbain obsolètes qui ne correspondent pas aux besoins de ses habitants, des routes laissées à l'abandon, des trottoirs inadaptés....
-Une ville où les jeunes sont livrés à eux-mêmes sans activités culturelles et sportives qui leurs permettent de s'épanouir dans leurs passions. Une jeunesse livrée à elle-même en phase de désinsertion sociale sans perspective de se former ou d'entreprendre.
-Une ville qui n'a ni politique d''animation, ni politique culturelle ni politique sportive qui fédèrent l'ensemble des acteurs associatifs ou non.
-Une ville qui détourne les yeux sur ses Zarboutans, nos grands-pères et nos grands-mères, qui attendent une prise en charge particulière de leurs demandes pour continuer à mener une vie normale.
- Une ville qui n'accorde pas à ses employés la reconnaissance statutaire des missions de service publique qui est la leur. 
- Un maire qui refuse toujours de faire sienne: un homme, un mandat.
- Un maire qui a perdu de sa proximité et sa disponibilité envers sa population.

Madame, Monsieur il est plus simple dans la vie de dire oui à un enfant que de lui dire non et s'opposer. 
         Aussi malgré l'empathie qu'on pourrait avoir pour le travail passé de l'actuel maire il est temps de lui dire NON et de se quitter en bon Zenfants de S-Benoît!
-Une ville qui n'a ni politique d''animation, ni politique culturel ni politique sportive qui fédèrent l'ensemble des acteurs associatifs ou non.
-Une ville qui détourne les yeux sur ses Zarboutans, nos grands-pères et nos grands-mères, qui attendent une prise en charge particulière de leurs demandes pour continuer à mener une vie normale.
- Une ville qui n'accorde pas à ses employés la reconnaissance statutaire des missions de service publique qui est la leur. 

Madame, Monsieur il plus simple dans la vie de dire oui à un enfant que de lui dire non et s'opposer. 
         Aussi malgré l'empathie qu'on pourrait avoir pour le travail passé de l'actuel maire il est temps de lui dire NON et de se quitter en bon Zenfants de S-Benoît!