Madame, Monsieur,
Le 23 mars prochain auront lieu les élections
municipales à Saint-Benoît, une élection qui devra marquer la fin d'un mandat
et le début d'un nouveau.
A la fin d'un mandat, il convient d'en faire le
bilan et d'en tirer les conclusions. Force est de constater que le mandat qui
s'achève de notre actuel maire Jean Claude Fruteau n'est pas plus probant que
celui du précédent Bertho Audifax.
En effet, deux mandatures de suite où les maires
élus ont délaissés leur commune pour les ors de la république, ou les élus des
équipes municipales ont fini par se déchirer et laisser St-Benoît dans les
mains d'administratifs livrés à eux-mêmes, syndrome d'un navire sans capitaine.
On a manqué de respect et de loyauté envers cette
commune et sa population qui voulaient un maire et une équipe municipale qui
travaillent d'arrache-pied pour construire une ville où il fait bon vivre.
Hélas le bilan est je le pense pour beaucoup de
bénédictins celui- ci:
-Une ville qui ne prend pas suffisamment en
compte les besoins des familles en leur garantissant les meilleures conditions
d’accueil en crèche de leurs enfants.
-Une ville où toutes les mesures et conditions ne
sont pas prises pour offrir une école de qualité où l'éducation qu'ils
reçoivent leur permettrait de s'épanouir et de prendre l’ascenseur social vers
la réussite.
-Une ville qui permette à chacun de se loger. On
ne peut imaginer continuer à aménager une ville où les logements sociaux sont
les seuls prioritaires. La classe moyenne qui se lève chaque matin pour aller
travailler et ceux qui créer de la richesse sur notre territoire ne peuvent
rester sur le pas de la porte ou supporter à elle seule le poids des
impôts locaux. 25% ne peuvent plus financer les infrastructures dont la ville a
besoin indéfiniment.
-Une ville où le déclin de l'activité économique
ne peut être mis sur le dos de la crise mais plutôt de l'incapacité chronique
de ceux qui dirigent cette ville depuis plus de 30 ans à avoir su créer les
conditions nécessaires pour instaurer une dynamique économique pour attirer les
entreprises qui créent de la richesse et favorisent l'emploi marchand.
-Une ville qui a perdu ses lettres de noblesses
de ville rurale : ses terres agricoles disparaissent et ses jeunes agriculteurs
se retrouvent sans terre pour travailler dignement.
-Une ville où se déplacer relève du parcours du
combattant: ville continuellement embouteillée, réseaux de transports en commun
intra et interurbain obsolètes qui ne correspondent pas aux besoins de ses
habitants, des routes laissées à l'abandon, des trottoirs inadaptés....
-Une ville où les jeunes sont livrés à eux-mêmes
sans activités culturelles et sportives qui leurs permettent de s'épanouir dans
leurs passions. Une jeunesse livrée à elle-même en phase de désinsertion
sociale sans perspective de se former ou d'entreprendre.
-Une ville qui n'a ni politique d''animation, ni
politique culturelle ni politique sportive qui fédèrent l'ensemble des acteurs
associatifs ou non.
-Une ville qui détourne les yeux sur ses
Zarboutans, nos grands-pères et nos grands-mères, qui attendent une prise en
charge particulière de leurs demandes pour continuer à mener une vie normale.
- Une ville qui n'accorde pas à ses employés la
reconnaissance statutaire des missions de service publique qui est la
leur.
- Un maire qui refuse toujours de faire sienne:
un homme, un mandat.
- Un maire qui a perdu de sa proximité et sa
disponibilité envers sa population.
Madame, Monsieur il est plus simple dans la vie
de dire oui à un enfant que de lui dire non et s'opposer.
Aussi malgré l'empathie qu'on pourrait avoir pour le travail passé de l'actuel
maire il est temps de lui dire NON et de se quitter en bon Zenfants de
S-Benoît!
-Une ville qui n'a ni politique d''animation, ni
politique culturel ni politique sportive qui fédèrent l'ensemble des acteurs
associatifs ou non.
-Une ville qui détourne les yeux sur ses
Zarboutans, nos grands-pères et nos grands-mères, qui attendent une prise en
charge particulière de leurs demandes pour continuer à mener une vie normale.
- Une ville qui n'accorde pas à ses employés la
reconnaissance statutaire des missions de service publique qui est la
leur.
Madame, Monsieur il plus simple dans la vie de
dire oui à un enfant que de lui dire non et s'opposer.
Aussi malgré l'empathie qu'on pourrait avoir pour le travail passé de l'actuel
maire il est temps de lui dire NON et de se quitter en bon Zenfants de
S-Benoît!