jeudi 31 décembre 2015

2015.....2016

Le chapitre 2015 s'est refermé hélas comme il s'est ouvert avec ce qu'on a qualifié comme les événements de Charlie Hebdo et ceux de Paris. Ces tragiques faits ont plongé les français dans l'horreur d'une guerre qui ne voulait pas dire son nom. L'horreur, la barbarie et l'inhumanité dont le Monde n'arrivera donc jamais à se débarrasser et cela même dans nos sociétés dites modernes. Que retenir donc de positif ? Peut-être l'esprit de solidarité que les Français ont essayé de raviver face aux douleurs des familles comme pour exorciser la peur qui s'est installée dans nos vies quoi qu'on en dise.
Comme pour résister aux peurs engendrés, comme pour résister aux amalgames, comme pour résister aux racismes, comme pour résister au repli sur soi combien on brandit le drapeau et les devises de La République Française : Liberté, Égalité et Fraternité en entonnant La Marseillaise pour dire nous sommes vivants et nous nous ne laisserons pas faire.
2015 aura été remplit d'émotion et de cruauté qui nous a rappelé à quel point tout autour de nous est fragile et vulnérable car quel que soit les murs que nous bâtirons et les frontières que nous fermerons les faiblesses humaines laisserons toujours une brèche ouverte pour le mal frapper là où on ne l'attend pas.
Après les causes communes les causes plus primaires: boire, manger, dormir reprennent le dessus. Une réalité tout aussi difficile pour bon nombre de français au quotidien.
Aussi en 2016:
-Remplaçons nos peurs par l'espérance.
-Opposons aux larmes les rires.
-Proposons de la solidarité à l'indifférence.
-A celui qui a faim aidons le à se nourrir seul.
-A celui qui n'avance plus, donnons lui un bâton pour continuer à marcher.
-A celui qui a soif montrons lui la source.
-Contre la violence construisons la paix.
-Contre la haine partageons l'amitié et l'amour.
-Pour un bonjour, un autre bonjour.
-Pour un s'il te plaît, un merci!
-Pour toi et moi, un avenir meilleur !
Bonne année 2016 à tous !

lundi 14 décembre 2015

J'y pense et j'essaie d'agir!

La fin d'une campagne électorale marque le début du travail ou la poursuite de celui entamé pour les nouveaux élus. Mais elle doit être aussi l'occasion pour tous les acteurs politiques qui ont porté un projet devant la population durant ces élections de tirer les enseignements des différents messages que les électeurs rencontrés ont voulu faire passer.
Comprendre les réussites et les échecs des uns et des autres, est non seulement indispensable mais la seule et unique voie qui permette d'appliquer son projet pour les élus mais surtout salutaire pour répondre aux attentes de l'ensemble des concitoyens. La victoire n'est pas un chèque en blanc remis par la population aux nouveaux élus mais l'impulsion nécessaire pour se mettre chaque jour un peu plus au travail pour répondre aux défis  auxquels nos sociétés modernes sont confrontées.
 L'abstention et la montée du F.N, plus qu'interpellées, doivent être une obsession pour réconcilier les français avec eux même et les dirigeants politiques. Les défis économiques, environnementaux, sociaux et moraux doivent guider tout un chacun au sens des responsabilités qu'il doit endosser si on veux toujours croire en un avenir meilleur pour les uns et les autres.
Le repli sur soi et le déni des autres et de certaines réalités sont des maux qui rongent notre démocratie et n'est même pas un début de solution. Aussi, plus qu'hier et moins que demain, il nous faut nous engager et ce quelque soit les formes pour que la société dans laquelle on vit soit à l'image de la vie que tout un chacun est en droit d'attendre. Je m'engage, tu t'engages, il/ elle s'engage, nous nous engageons, vous vous engagez, ils/elles s'engagent.... hier, aujourd'hui et demain.

mercredi 9 décembre 2015

Ainsi parlait Zarathoustra!

Le crime est signé.... Tout ça pour ça! En effet au sortir de ce premier tour des régionales que dire de
l'homme spectacle Thierry Robert qui est rentré dans les rangs. Il s'est assis, s'est essuyé les pieds sur tout ce qu'il disait (et son électorat) pour se ranger derrière Me Bello qu'il qualifiait d'incompétente à gérer une collectivité comme La Région. 
Que dire de Me Bello pour le P.L.R qui elle même avait jeté dans l'incinérateur ses principes et ses précédents combats en s'asseyant à la même table André Thien Ah Koon et Gilbert Annette et Thierry Robert. 
Que dire de ce même Annette qui creuse la tombe du PS à La Réunion, une tombe pour le Nord et comme au PS on ne fait jamais les choses à moitié Mr Lebreton a cru bon de creuser une deuxième dans le Sud avec en épitaphe "PS PROGRES". Entre les deux PS, Jean Claude Fruteau dit désormais "Ti quatorze %" a été écartelé sur l'autel du "sov sat i gagn" dans l'entre deux tour pour sauver la maison PS...chittt avec comme bourreau un Philippe Leconstant fier comme un bar-tabac de son coup politique.
Que dire du PCR qui est passé du stade de malade avec rémission possible au stade de patient à l'état végétatif.
Que dire de Mr Didier Robert qui quoi qu'on puisse penser de ses projets et de ses colistiers, se tient loin de ces "trikmardaz" et arrangements de derrière la cuisine pour reprendre l'expression de Thierry Robert "himself" le monsieur anti-système soit disant.
Que dire des électeurs restés chez eux en voyant ce désolant usage de la démocratie par ses responsables politiques. En effet pendant que tout ce petit monde joue des coudes pour s'approprier un pouvoir ou une hégémonie politique malsaine, le F.N fait son nid. Nous citoyens sommes directement ou indirectement responsables aussi en refusant de trancher et en nous repliant sur nous même. L’absentéisme ou le non militantisme pour défendre des idées creusent le nid de tout les extrémismes pour les valeurs de La France, de ses habitants et de l'unité réunionnaise mais hypothèque également le développement de notre île. L'absentéisme creuse le sillon de ses arrangements de derrière la cuisine aux odeurs de carry mal cuits et indigestes pour La Réunion, gangrenant les idéaux de notre République malade d'elle même.
"Soit le changement que tu veux voir dans le monde" disait le Mahatma Gandhi.