vendredi 28 janvier 2011

QUE SIGNIFIE FAIRE DU SOCIAL ?


QUE SIGNIFIE FAIRE DU SOCIAL ?
A l’approche des prochaines cantonales, on voit fleurir chaque jour des candidats qui disent vouloir faire du social leur priorité, car effectivement le cœur de mission du conseil général est le social. Mais que signifie faire du social ?
Dans son sens global, on peut le définir comme les relations qu’on entretient les uns avec les autres au sein d’une même société.
Puis, dans un sens que je qualifierai personnellement plus politique, plus Mitterrandienne, faire du social c’est faire en sorte de gommer les inégalités qui peuvent exister entre les gens d’une même société.
Ainsi, pour réussir à offrir à chacun ce qu’il faut pour vivre et exister depuis des décennies, on imagine toutes sortes de politiques dites sociales, pour maintenir un certain niveau de cohésion entre les différentes personnes ( même s’il me semble, qu’il faudrait plus parler de maintien de cohésion entre les différents groupes qui stratifient la société).Effectivement, on est passé d’une définition de relation entre les personnes, à des relations entre les différents groupes qui composent la dite société.
Pendant de longues années, faire du social pour la gauche consistait à aider les chômeurs et tous ceux qui ne pouvaient subvenir seul à leur besoin.
Depuis les années 90, de Chirac et encore plus depuis l’arrivée de Sarkozy, on a labélisé un nouveau groupe : les travailleurs pauvres. Le travailleur est passé du statut de celui qui vit de son labeur, à celui qui survit de son travail. Depuis, on s’est mis alors à réfléchir à des nouvelles politiques, pour maintenir le travailleur comme une entité fondamentale de la société.
Parallèlement, le monde et donc les sociétés dites modernes ont basculé du côté « obscur », où la valeur travail n’est plus le moteur de développement et d’épanouissement au sens large du terme. La société se réorganisant autour des flux et reflux des capitaux financiers, où la rentabilité immédiate ou à cours terme prend le pas sur la valeur réelle produit par les travailleurs. Les hommes et les femmes qui produisent ces richesses devenant de simples valeurs d’ajustement qu’on licencie ou délocalise pour maintenir ou améliorer la rentabilité des dividendes reversés aux actionnaires de l’entreprise.
Notons au passage que Sarkozy à la tête de l’UMP,  a réussit à se faire élire sur la valeur travail ; alors qu’il dirige la France comme une entreprise, avec les mêmes méthodes de management de ces grands groupes industriels qui se focalisent sur la rentabilité financière immédiate, au détriment des hommes et des femmes qui composent et font fonctionner la société.
Alors que devrait signifier faire du social en 2011 ?
Faire du social en 2011 :
-c’est remettre les femmes et les hommes au cœur des projets de la société pour rétablir les liens distendus entre chaque personne et groupe qui la composent.
-c’est un projet de société qui répondent aux besoins de chacun et non qui opposent les uns aux autres.

Bertrand Robert

mercredi 26 janvier 2011

un prof comme tant d'autres!!!

Le gouvernement ne semble pas avoir pris la mesure de la détresse, le mot n'est pas trop fort, qui s'installe dans les salles des professeurs des collèges et lycées, des écoles primaires également. Il ne semble tenir aucun compte de l'inquiétude grandissante des parents. C'est un gouvernement sourd et aveugle.
Partout et alors que la population scolaire augmente, on supprime des postes. Ce sera pire l'an prochain. En Seine Maritime, alors que la progression des élèves de collèges est de + 968 élèves, la dotation horaire globale (DHG) est de - 1261h. Et c'est identique dans des dizaines d'académies. Ceci contredit l'argumentaire ministériel consistant à répeter a longuer d'émissions et d'interviews qu'il y aurait une baisse d'effectifs justifiant la fermeture de classes, la suppression de postes.
C'est tout un métier qui chancelle. Pas n'importe quel métier... L'Education, l'enseignement sont des piliers républicains. Ils sont la clef de voûte de la démocratie, de la laïcité, les héritiers des principes issus du Conseil National de la Résistance. Voila pour le présent et le passé très rapidement évoqués. Mais ils sont l'avenir de ce pays. Et l'on est en droit de poser cette question terrible:
France que fais-tu de ton école? Que fais-tu pour ta jeunesse?
Je n'y répondrai pas car je n'en sais rien! Je fais partie de ces professeurs anonymes qui, dans leur écrasante majorité, quel que soit leur préférence pédagogique, pédagogues et républicains réunis, oui réunis, sont inquiets car on précarise, au-delà de nos statuts, l'avenir d'un pays! On en est là! Il faut avoir vu les mines déconfites de mes collègues. Il faut avoir vu en particulier ce professeur de français de mon établissement, solide, expérimenté, passionné, ce roc, ce menhir véritable au bord des larmes, au bord des larmes de constater que l'Ecole n'est plus qu'un tableau comptable.
"Monsieur le Ministre, respectueusement car je respecte toujours et les hommes et les fonctions, je vous le dis: ne brisez pas ce qui a été construit au nom d'un logique économique que vous savez changeante. Ne brisez pas des femmes et des hommes qui donnent tant, qui donnent tout! Je ne vous souhaite pas d'être obligé un jour de venir vous incliner devant le cercueil, non pas de l'école car elle survivra, mais d'un(e) enseignant(e) qui aura compris que ce que vous lui offrez, c'est une impasse sombre et, par définition, sans issue autre que l'issue fatale...
Je ne vous le souhaite pas! Jamais je n'avais constaté, en 27 ans de métier, un tel désespoir...
Je suis très inquiet... Très inquiet..."
Christophe
Par christophe - Publié dans : profencampagne - Communauté : Pédagogie-Education.
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lundi 24 janvier 2011

IN LANGAGEMAN POU MON PEÏ !



Soumision dann prékarité samèm soufrans mon pèp
La tir son lavnir dan son min pou mié piétine son présan.
Kom i voudré anfons anou i done anou dann modernité pou voir, pou révé.
Mé i lèss anou dann bidon-lavil i koul an panié persé.
Nout kor an luil samèm siro pou sat i vé control mon pèp.
Plus nou lé atèr : plus li lé anlèr plus li plush anou !
In langageman pou di marmay lé pa kondané assiz dovan in boutik
Ou supli in boug politik pou in ti kontra pou in vi bankal.
In langageman pou di nou lé pa kondané anvoy tout marmay
Ek in pé linstriksion dan peï gouyav déor.
In langageman pou fé in gran plas pou li,
Pou li fé soutien famiy son pèp lé mavouz.
Tout sat lé bon anvoy déor !
Sat lé malade soign pa li !
Sat lé bon i vé rest isi arèt pèz ali atèr !
Asé bon pou viv partou su la tèr.
Mé pa asé bon pou viv é dévlop son péi.
Sufisaman malade pou port anlèr in bann profitèr (profit’ tèr)
In langageman pou remèt lespoir dann zié kréol !
In langageman pou éfass emprinte résignasion dan son min !
In langageman pou redone volonté kroir in ot destiné lé possib’!
In langageman pou mazin an rénioné é konstrui in manir viv an rénioné.
Mon gongon la soufrans mon pèp i renons !
Mon gongon lespoir kan rénioné i vé exist par li mèm !!

Introduction «  Cahier du viv au péi natal »
ROBERT Bertrand

dimanche 23 janvier 2011

J'accuse

J'ACCUSE
J'accuse mes camarades élus Socialistes d'avoir oublié les idéaux et les valeurs du fondement du parti socialiste.
J'accuse mes camarades élus  Socialistes d'avoir oublié ses valeurs humanistes: l'homme au cœur des projets de société.
J'accuse mes camarades élus Socialistes de ne plus travailler au profit du bien être de chaque femme et homme de la société.
J'accuse mes camarades élus socialistes de ne plus travailler pour l'égalité des chances.
J'accuse mes camarades élus socialistes de ne pas tout faire pour que l'éducation reste un vecteur d'ascension sociale.
J'accuse mes camarades élus socialistes de ne pas travailler à faire exister partout et à tout moment la démocratie dans la société.
J'accuse mes camarades élus socialistes d'avoir renoncer à construire un monde meilleur.
J'accuse mes camarades élus socialistes de ne pas garantir l'accès aux soins pour tous.
J'accuse mes camarades élus socialistes d'entretenir la misère humaine pour garder le pouvoir.
J'accuse mes camarades élus socialistes de ne pas respecter la volonté de ses militants: un homme , un mandat.
J'accuse mes camarades élus socialistes de ne pas promouvoir l'accès  à la culture et le sport pour tous.
j'accuse mes camarades élus socialistes de vivre couper de la population et de ses besoins.
J'accuse mes camarades élus socialistes de ne pas travailler pour garantir à chaque nouvelle génération une vie meilleure que la précédente.
J'accuse les élus socialistes de ne pas travailler pour construire UNE NOUVELLE VIE meilleure pour TOUS!

COUPABLE je ne serai plus à vous laisser agir à votre guise sans réactions et actions.