jeudi 31 décembre 2015

2015.....2016

Le chapitre 2015 s'est refermé hélas comme il s'est ouvert avec ce qu'on a qualifié comme les événements de Charlie Hebdo et ceux de Paris. Ces tragiques faits ont plongé les français dans l'horreur d'une guerre qui ne voulait pas dire son nom. L'horreur, la barbarie et l'inhumanité dont le Monde n'arrivera donc jamais à se débarrasser et cela même dans nos sociétés dites modernes. Que retenir donc de positif ? Peut-être l'esprit de solidarité que les Français ont essayé de raviver face aux douleurs des familles comme pour exorciser la peur qui s'est installée dans nos vies quoi qu'on en dise.
Comme pour résister aux peurs engendrés, comme pour résister aux amalgames, comme pour résister aux racismes, comme pour résister au repli sur soi combien on brandit le drapeau et les devises de La République Française : Liberté, Égalité et Fraternité en entonnant La Marseillaise pour dire nous sommes vivants et nous nous ne laisserons pas faire.
2015 aura été remplit d'émotion et de cruauté qui nous a rappelé à quel point tout autour de nous est fragile et vulnérable car quel que soit les murs que nous bâtirons et les frontières que nous fermerons les faiblesses humaines laisserons toujours une brèche ouverte pour le mal frapper là où on ne l'attend pas.
Après les causes communes les causes plus primaires: boire, manger, dormir reprennent le dessus. Une réalité tout aussi difficile pour bon nombre de français au quotidien.
Aussi en 2016:
-Remplaçons nos peurs par l'espérance.
-Opposons aux larmes les rires.
-Proposons de la solidarité à l'indifférence.
-A celui qui a faim aidons le à se nourrir seul.
-A celui qui n'avance plus, donnons lui un bâton pour continuer à marcher.
-A celui qui a soif montrons lui la source.
-Contre la violence construisons la paix.
-Contre la haine partageons l'amitié et l'amour.
-Pour un bonjour, un autre bonjour.
-Pour un s'il te plaît, un merci!
-Pour toi et moi, un avenir meilleur !
Bonne année 2016 à tous !

lundi 14 décembre 2015

J'y pense et j'essaie d'agir!

La fin d'une campagne électorale marque le début du travail ou la poursuite de celui entamé pour les nouveaux élus. Mais elle doit être aussi l'occasion pour tous les acteurs politiques qui ont porté un projet devant la population durant ces élections de tirer les enseignements des différents messages que les électeurs rencontrés ont voulu faire passer.
Comprendre les réussites et les échecs des uns et des autres, est non seulement indispensable mais la seule et unique voie qui permette d'appliquer son projet pour les élus mais surtout salutaire pour répondre aux attentes de l'ensemble des concitoyens. La victoire n'est pas un chèque en blanc remis par la population aux nouveaux élus mais l'impulsion nécessaire pour se mettre chaque jour un peu plus au travail pour répondre aux défis  auxquels nos sociétés modernes sont confrontées.
 L'abstention et la montée du F.N, plus qu'interpellées, doivent être une obsession pour réconcilier les français avec eux même et les dirigeants politiques. Les défis économiques, environnementaux, sociaux et moraux doivent guider tout un chacun au sens des responsabilités qu'il doit endosser si on veux toujours croire en un avenir meilleur pour les uns et les autres.
Le repli sur soi et le déni des autres et de certaines réalités sont des maux qui rongent notre démocratie et n'est même pas un début de solution. Aussi, plus qu'hier et moins que demain, il nous faut nous engager et ce quelque soit les formes pour que la société dans laquelle on vit soit à l'image de la vie que tout un chacun est en droit d'attendre. Je m'engage, tu t'engages, il/ elle s'engage, nous nous engageons, vous vous engagez, ils/elles s'engagent.... hier, aujourd'hui et demain.

mercredi 9 décembre 2015

Ainsi parlait Zarathoustra!

Le crime est signé.... Tout ça pour ça! En effet au sortir de ce premier tour des régionales que dire de
l'homme spectacle Thierry Robert qui est rentré dans les rangs. Il s'est assis, s'est essuyé les pieds sur tout ce qu'il disait (et son électorat) pour se ranger derrière Me Bello qu'il qualifiait d'incompétente à gérer une collectivité comme La Région. 
Que dire de Me Bello pour le P.L.R qui elle même avait jeté dans l'incinérateur ses principes et ses précédents combats en s'asseyant à la même table André Thien Ah Koon et Gilbert Annette et Thierry Robert. 
Que dire de ce même Annette qui creuse la tombe du PS à La Réunion, une tombe pour le Nord et comme au PS on ne fait jamais les choses à moitié Mr Lebreton a cru bon de creuser une deuxième dans le Sud avec en épitaphe "PS PROGRES". Entre les deux PS, Jean Claude Fruteau dit désormais "Ti quatorze %" a été écartelé sur l'autel du "sov sat i gagn" dans l'entre deux tour pour sauver la maison PS...chittt avec comme bourreau un Philippe Leconstant fier comme un bar-tabac de son coup politique.
Que dire du PCR qui est passé du stade de malade avec rémission possible au stade de patient à l'état végétatif.
Que dire de Mr Didier Robert qui quoi qu'on puisse penser de ses projets et de ses colistiers, se tient loin de ces "trikmardaz" et arrangements de derrière la cuisine pour reprendre l'expression de Thierry Robert "himself" le monsieur anti-système soit disant.
Que dire des électeurs restés chez eux en voyant ce désolant usage de la démocratie par ses responsables politiques. En effet pendant que tout ce petit monde joue des coudes pour s'approprier un pouvoir ou une hégémonie politique malsaine, le F.N fait son nid. Nous citoyens sommes directement ou indirectement responsables aussi en refusant de trancher et en nous repliant sur nous même. L’absentéisme ou le non militantisme pour défendre des idées creusent le nid de tout les extrémismes pour les valeurs de La France, de ses habitants et de l'unité réunionnaise mais hypothèque également le développement de notre île. L'absentéisme creuse le sillon de ses arrangements de derrière la cuisine aux odeurs de carry mal cuits et indigestes pour La Réunion, gangrenant les idéaux de notre République malade d'elle même.
"Soit le changement que tu veux voir dans le monde" disait le Mahatma Gandhi.


lundi 9 novembre 2015

Silence coupable!

Entendez-vous comme ce silence est assourdissant! Le silence de nos élus du conseil municipal majoritaire et de son représentant après la série noire d'évènements violents qui se sont produits  sur la commune de St-Benoît ces dernières semaines est inacceptable. Je n'ai pas entendu ou si  peu ces élus condamner et s'engager publiquement pour trouver des solutions à ces phénomènes. Ils se terrent comme d'habitude dans le mutisme le plus complet et l'inaction toujours donc. Qui ne dit mot accepte ce qui s'est passé? Sont-ils résignés à ce point ou comme i di en créole "pa la ek sa"? Je m'interroge et comme sûrement beaucoup de bénédictins pour savoir comment on en est on arrivé à cette situation et où cela va t-il nous mener? Des évènements très graves se produisent dans la ville et notre Député Maire est toujours de l'autre côté de la mer en train de sûrement voter une nouvelle loi qui va nous prendre à la gorge et... au porte monnaie. N'aurait-il pas fallu être présent et battre le rappel de tous, élus, justice, associations, citoyens pour sortir de cette impasse, de ce gouffre sans fond dans lequel est aspiré la ville? Ce silence, ces inactions chroniques est pour moi synonyme d'un abandon de population pur et simple qui équivaut à un abandon de poste. A ce titre, il est donc légitime que l'ensemble du conseil municipal majoritaire de St-Benoît démissionne: Jean Claude Fruteau, Herwine Boyer, Gerard Perrault, Monique Cathala, Maurice Chane Fat, Angélique Martin, Daniel Huet, Valérie Payet, Dominique Atchicanon, Patrice Selly, Nelly Hoareau, Stéphane Maillot, Henri Chane Tef, Marie Renée Allane, Gerard Ramsamy, Raymond Marimoutou, Patrice Souprayenmestry, Nadine Mégarisse, Pierrot Arnal, Yves Gigan, Nadine Le Toullec, Farrahana Omarjee, Christelle Hoareau, Didier Vidot, Sylvaine Mouniama Mounican, Tony Dambreville, Aurélie Laoussing, Marie Michelle Mariaye, Coralie Fontaine. En effet face au silence, l'inaction je n'opposerai ni la révolution du peuple ni la loi du talion mais le retour aux urnes pour les bénédictins. On peut se tromper une fois mais pas tout le temps...

lundi 31 août 2015

Billet de rentrée!!

Elle est belle, elle est belle ma rentrée ! Qui en veut ? Qui en veut ? Personne !
Comment ça ? Vous n’appréciez pas la rentrée avec les fumeux bus de la Cirest et de sa constante désorganisation 15 jours après la rentrée. Pourtant vous deviez en avoir pour votre argent à ces prix-là?
Comment ça ? Vous n’appréciez pas la rentrée avec toujours les mêmes plats servis aux enfants toute l’année et depuis des décennies pour certains qui finissent encore souvent dans la poubelle en grande quantité chaque jour. Vous ne comprenez pas qu’on veuille faire manger la même chose aux maternelles et aux primaires et l’universalité de la sauce sardine (Robert bien sûr!).
Comment ça ? Vous n’appréciez pas la rentrée avec toujours les services périscolaires après l’école qui n’ont toujours pas fait le grand saut qualitatif 3 ans après. Des animateurs qui avec 3 bouts de ficelles, un pot de peinture et beaucoup de recyclage doivent sans cesse faire faire des miracles avec nos enfants (courage à eux).
Comment ça ? Vous n’appréciez pas la rentrée dans l’école de votre enfant où les doléances de différents conseils d’école n’ont toujours pas eu la réponse rapide qu’on vous avait promis pour régler les différents problèmes pour la rentrée. Mais  «  dann OUI napoin batay ! »
Comment ça ? Vous n’appréciez pas la rentrée parce que Mr Le Maire « lavé promi aou in ti kontra dann lékol pou larentré » et il n’est toujours pas joignable depuis la fin des élections….
Comment ça ? Vous n’appréciez et n’apprécierez pas les augmentations sur vos feuilles d’impôts ? Augmentation des impôts sur le revenu (ou suppression/diminution de la prime pour l’emploi).
Augmentation de la taxe d’habitation : tout le monde veut sa part d’augmentation !
Augmentation de votre taxe foncière : toujours plus pour toujours moins !
Comment ça ? Vous n’appréciez pas la rentrée parce que c’est toujours des augmentations pour toujours moins de services dans nos collectivités ! Mais rassurez-vous à la prochaine élection l’éducation sera encore et toujours une priorité pour tous !
Comment ça ? Vous n’appréciez pas les politiques (actions et personnes) qui voient en vous un bulletin de vote et votre portefeuille comme un puits sans fond pour payer l’addition à leur place.
PS : je n’ai rien dit cette fois sur les embouteillages devenus endémiques à ST-Benoît ! CHuuut ! A ce qu’il parait 90% des embouteillages vont sauter à la fin des travaux d’ici 2 mois! Pourquoi avoir attendu tout ce temps alors ? ST Benoît carrément à l’Est carrément…..
BONNE RENTRÉE !

lundi 8 juin 2015

Lettre à Mr VALLS et à nos chers décideurs péï!

Monsieur le Ministre, même si je sais qu'il n'y a quasiment aucune chance que vous me lisiez je me permets de vous écrire. Comme souvent, on vous vantera les atouts de notre île et de sa population mais aussi les handicaps et les besoins spécifiques ainsi que les leviers qu'il faudrait activer pour permettre l'essor de notre île dans un contexte de mondialisation où il faut ouvrir La Réunion sur l'espace indianocéanique avec les îles des Mascareignes, Madagascar compris, l'Afrique et L'Afrique du Sud notamment, l'Inde, l'Australie sans oublier La Chine.
En effet, devant un tel tableau et les perspectives de développement endogène (pour reprendre une expression d'un ancien président déchu par le peuple) L'U.E et La FRANCE soutiennent les efforts pour favoriser cette vision pour sortir l'île de son taux de chômage devenu "endémique" car culminant à plus de 30% et plus de 60% chez les jeunes. Mais avant d'arriver à récolter le fruit des ébauches de projets permettant de prendre la route du développement économique de notre île, les finances alloués au développement de notre territoire restent trop souvent mal utilisés depuis trop d'années. Je prendrai à titre d'exemple le développement de la région Est ( limite qui je le rappelle au Maire de Saint André ne se limite pas à sa ville). L'Est n'a pas vocation à rester et devenir le Parc Local et National des indicateurs des retards sociaux et économiques de La Réunion pour justifier les fonds Européens et du gouvernement Français en faveur des autres villes du département. Alors que nos élus n’arrêteront pas de vous dire qu'il convient de faire plus pour notre île car plus en retard ils devraient ensuite l'appliquer à nos micro-régions. Les retards de l'Est dans son développement résultent d'une politique déséquilibrée de répartition des fonds pour permettre un développement  plus harmonieux de notre île. Aujourd'hui la logique voudrait si l'on suit le raisonnement que nos chers élus tentent de vous vendre qu'on fasse plus pour l'Est si on doit faire plus pour La Réunion eu égard de ses besoins en termes de potentialité de développement.
A titre d'exemple sûrement lorsque vous viendrez à Saint Benoît on bloquera la circulation pour vous éviter un incident mais également et surtout les embouteillages monstres de notre petite et modeste ville chaque jour de l'année. Pourtant depuis bientôt deux décennies on remet à plus tard une solution pérenne pour résoudre ce problème (calvaire) quotidien qui pénalise notre ville mais aussi  les villes limitrophes dans leur développement économique. En effet nombre d'entreprises quittent nos territoires ou ne viennent pas s'y installer et les dernières ont du mal à survivre car asphyxiées dans la circulation par le manque d'activité et la fuite des clients potentiels. Pourquoi me direz vous tant d'inerties? La ville comme cette micro région qui je le rappelle ne se limite pas à St-André et Jean Paul Virapoulé est le parent pauvre. Les fonds sont phagocytés par le Nord et le Sud en passant par l'Ouest. Investir plus de 80 millions pour rénover un Musée dans l’Ouest  et le Sud parait normal, racheter un bâtiment en l’occurrence une médiathèque pas prioritaire à plus 20 millions par La Région à la ville de Saint-Paul par amitié politique c'est toujours normal, plus de 100 millions pour l'aéroport de Pierrefonds à St Pierre c'est toujours normal, plus 1.5 milliards pour la Nouvelle Route du Littoral c'est encore plus normal mais investir 10 à 15 millions pour mettre fin aux embouteillages à St-Benoît et redonner du souffle à la ville pour son développement économique ce n'est plus normal depuis trop longtemps. De la même manière qu'il n'y ai aucun projet d'envergure départementale voire internationale dans notre Sous Préfecture bénédictine ce n'est toujours pas normal et relève à mon sens d'un dénie total de bon sens et d'intelligence politique quand on veut faire de notre île une tête de pont de développement de la France pour profiter de notre ancrage dans l'Océan Indien. L'Est (de St André à Ste Rose en passant par Bras-Panon en remontant à Salazie et La Plaine Des Palmistes sans oublié St Benoît) ne peut et ne veut plus se contenter d'une seule politique de contrats aidés sans réelle perspective de développement économique durable qui se ferait à très petit pas quand les autres micros régions que sont Le Nord, l'Ouest et le Sud tirent sans cesse toujours plus leur épingle du jeu au détriment de tout l'Est.Nos villes de l'Est ont besoin d'infrastructures routières, économiques, culturelles pour elles aussi prendre le train du développement qui se refuse sans cesse à nous.
Ceci pour vous dire et exiger de nos élus locaux d’intégrer un indicateur de justice et de discrimination positive dans le partage des fonds. S'il faut toujours plus pour rattraper le retard accumulé par notre île le même leitmotiv doit guider les politiques de développement entre nos différents territoires. Si le soleil se lève à l'Est il est grand temps d'en faire de même du développement car carrément à l' Est oui mais carrément à part NON. Je le répète L'Est toute entière ne veut pas devenir un Parc Local et National des retards sociaux et économiques car tôt ou tard "Ma 6-T va crack-er".

mercredi 25 mars 2015

Billet d'humeur: interêt individuel et / ou desinterêt collectif ?

La dichotomie entre l’intérêt personnel et l’intérêt collectif semble à mes yeux l'un des éléments clés de l'abstention aux différentes élections aussi bien du côté des électeurs que des candidats. Nombre de candidats et d'électeurs ne savent plus faire la différence entre son intérêt propre et l’intérêt collectif. L’intérêt personnel du candidat devrait être de se faire élire en proposant un projet qui répondent aux besoins du plus grand nombre mais il doit constamment répondre à des demandes individuelles qui ne sont pas toujours en adéquation avec l’intérêt collectif. L’intérêt de l’électeur lambda n'est pas toujours l’intérêt du plus grand nombre mais le fait de répondre favorablement à certaines demandes vont faire qu'on peut imaginer par la suite une fois élu pouvoir réaliser des choses qui correspondent enfin à l’intérêt collectif . On reproche souvent aux candidats le clientélisme mais peut être que si les candidats étaient entourés par plus d'électeurs non intéressés et non des "clients" venus consommer ce que peut proposer un candidat les problèmes ou les solutions seraient tout autre. C'est parce que ceux qui se disent désintéressés ne s'investissent pas assez auprès des candidats qui s'engagent que finalement les clients électeurs prennent place autour de la table et phagocytent les objectifs et missions des élus dans leurs propres intérêts. Dit moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es. Aussi   les torts sont partagés entre l’électeur qui veut son cas personnel réglé en premier lieu et les élus qui doivent faire coïncider leur  intérêt personnel d'être élu, l'interêt personnel de chacun de ses électeurs et l’intérêt collectif tout en sachant que quoi qu'il fasse on trouvera à redire sur son action. 
Au risque de choquer je dirai qu'il faudrait plus d'électeurs irréprochables pour avoir plus d'élus irréprochables car l'un ne va pas sans l'autre.

lundi 2 mars 2015

Je suis démocratie!

Je n'ai ni tout vu, ni tout dit, ni tout écrit et sûrement vous ni tout lu. S'il avait fallu tout dire tout écrire, vous qui me lisez vous n'auriez pas le temps de tout lire, ni tout croire de ce que vous auriez pu lire. Il est vrai qu'on entend beaucoup de choses des gens qu'on peut rencontrer chaque jour dans la rue, au travail et surtout à l'heure actuelle sur les réseaux sociaux. C'est pourquoi si on devait tout dire, ceux qui comme moi  écrivent, tomberaient à coup sur sous le coup de la diffamation tôt ou tard car ne pouvant tout prouver. L'erreur est humaine et l'acharnement inhumain. Aussi, lorsqu’on voudrait me faire taire parce que je peux écrire et la façon de le dire ne plait pas à untel ou untel, je me dis que certains se sont trompés d'époque et se sont trompés sur ma personne. Je n'écris pas avec une plume mais bien avec un clavier qui m'offre cette liberté d'écrire qui n'a de limite que celle de la démocratie. Je ne me sens limité ni par l'espace ni par le temps et encore moins par quelques coupeurs de mots qui voudraient qu'on ne parle pas des maux qui fâchent et de ceux qui  dirigent notre société car "tortue i voi pas son queue". Bien avant l'esprit du 11 janvier 2015 et le "je suis Charlie", il y a l'esprit de La Prise de la Bastille et ce qui nous restent de la Révolution Française: Liberté, Égalité, Fraternité la devise placardée aux frontons des bâtiments  publics mais surtout l'essence de notre République. Libre à chacun de répondre à mes écrits par les leurs, mais l'intimidation quelque soit sa forme me renforce dans mes convictions mais permet également de renforcer l'armée citoyenne qui me lit chaque jour un peu plus et m'apporte du bon grain à moudre et soutien .  "Je pense donc je suis" disait Descartes quand Ganghy disait "soit le changement que tu veux voir dans le monde". Je pense, j'écris et je vis et veux voir le changement.   Aujourd'hui je ne suis pas Charlie mais je suis juste Bertrand Robert.

vendredi 13 février 2015

Difficultés oui mais action toujours.

Aujourd'hui, j'ai envie de m'adresser à ceux qui désespèrent de voir les choses s'améliorer ou changer. Aussi pour démarrer mon propos, je vais citer Sénèque réentendu récemment : "Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles".  J’apprécie cette citation car effectivement il me semble qu'on peut faire sienne cette  orientation et l'appliquer au quotidien à tous les domaines de notre vie : privée, professionnelle et même citoyenne. Face aux difficultés, on n'a pas tous la même façon de réagir: l'action, le renoncement, le contournement, la passivité.... 
En tout état de cause, il convient toujours de s'outiller en conséquence pour se donner les moyens de parvenir aux buts qu'on s'est fixé. On écoute, on apprend des autres mais le choix  final nous revient toujours car l’objectif visé décline souvent d'une envie personnelle certes mais  qui elle-même peut et je dirais même doit s'allier avec un intérêt collectif. L'Homme n'a pas vocation à vivre auto centré sur lui-même mais ouvert sur les autres. Ne nous laissons pas décourager par ceux qui  ont fait le choix ou voudraient faire les choix à notre place. Certains voudraient se nourrir de nos peurs, de nos moments de découragement, de nos hésitations, de nos renoncements pour imposer le chemin qu'ils voudraient imposer in fine. Nul ne doit décider à notre place de nos objectifs et de la marche à suivre. Liberté d'action, d'entreprendre, dire, faire, agir, on pourrait conjuguer  le mot liberté de moult façons. Les moments de doute, de pleurs, les échecs doivent nous servir mais pas nous dérouter de nos objectifs : "sa feuiy sonz sa, la rosé  pran pas desu". Les difficultés il y en a toujours et il doit y en avoir presque car ce sont elles qui font grandir, avancer et qui rendent l'objectif une fois atteint si précieux et louable.
On peut regarder dans le rétroviseur mais on avance quand même car la route est toujours trop longue et semée d'embûches pas toujours prévisibles. Alors oui: OSONS! Allons toujours de l'avant. OSONS et AGISSONS malgré les difficultés.
Je terminerai en citant Patrice Treuthardt notre poète réunionnais "Zordi la pli, domin soley! Zordi mi pli domin mi révey!"

dimanche 1 février 2015

On trie et on vire !

Nombre de réunionnais comme moi sont souvent choqués qu'un élu minoritaire en terme de suffrage par rapport au score de ses adversaires cumulés puisse être élu aujourd'hui élu par le jeu démocratique certes mais surtout par le jeu des alliances personnelles sous couvert de politique(vie de la cité).
Je m'explique. 
Il est clair que pour certain candidat l'enjeu n'est pas de gagner et de réaliser un projet pour la population mais un enjeu personnel.Chaque élection représente pour eux une occasion pour un avancement de carrière ou le déblocage de projet personnel souvent très lucratif. Ces combines lucratives se réalisent sur le dos d'une population qui ont besoin d'entendre des personnes nouvelles car tellement désillusionnée par les élus sortant. On peut ranger ces pseudos candidats dans la catégorie "1 élection = tirelire, fond de caisse, jackpot du casino".
On retrouve aussi à ces élections une autre catégorie qui se présente et soutenue en "missouk" par un autre candidat d'une ville voisine qui veut tirer les ficelles sur une élection pour faire, défaire ou négocier ultérieurement la victoire finale de son véritable poulain. Ce sont des candidats qui présentent bien, tellement bien "casté" façon star académie de la politique fiction qu'on pourrait leur donner le bon dieu sans confession (mais hélas il ne saurait pas quoi en faire). Il distribue facilement les bouquets de fleurs aux enterrements et aux baptêmes. La compétence n'est pas leur marque de fabrique mais il maîtrise bien l'art de la peinture. On classera ces candidats dans la catégorie "peinture toute marque". Lorsqu'on gratte derrière la peinture de façade on retrouve généralement le même prototype candidat de la catégorie tirelire. Chasser le naturel il revient au galop.
La troisième catégorie est généralement composé de petits candidats sans appareil politique mais qui tant bien que mal essaient de se faire entendre même s'ils savent d'avance qu'ils auront du mal à se faire entendre.
La catégorie suprême est celle  des futurs élus d'avance. La main sur le cœur l'autre sur votre épaule, ils pleure , il rient avec vous avant le premier tour. Mais souvent après l'élection ils échangent votre coup de main pour coup pied dans le derrière de ses premiers électeurs. Une fois élu la seule chose qui compte pour eux c'est d'avoir une vice présidence, des délégations avec voiture de fonction et billet d'avion, jetons de présence. Tellement occupé à faire fructifier leurs élections en  billet de banque qu'ils n'ont jamais le temps pour leurs populations, jamais le temps de faire convenablement leur travail si ce n'est à la veille de la prochaine élection. Alors ils ressortent les grosses ficelles et la grosse machine politique, ils se cachent derrière un mentor politique "son lombraz". De plus, ils savent qu'il pourront pour assurer leur élection au pire au second tour compter sur l'abstention, sur les candidats de la catégorie "tirelire" et les candidats de la catégorie "peinture toute marque"
Tout cela pour en arriver à la conclusion, lors des prochaines élections départementales et régionales, ne nous laissons plus avoir par ces candidats "dent blanc, cœur noir". Il y a un temps pour faire le tri parmi les vrais candidats et un temps pour virer les élus inaptes au travail pour sa population.

dimanche 25 janvier 2015

A l'arrêt!

Le mois de rodage demandé par les instigateurs du nouveau système de fonctionnement des cars jaunes passé, j'ai testé également les cars jaunes sur le trajet La Plaine Des Palmistes/St-Benoît/Ste-Anne.
Premier accroc à ce premier test : les horaires relevés sur internet ne correspondent pas aux horaires du bus attendu (40 minutes à attendre en plus pour la correspondance).
Quels premiers enseignements tirés de ce trajet et des discussions avec les usagers et les personnels ?
-Les arrêts de bus quand ils existent réellement sont obsolètes et ne protègent ni de la pluie ni du soleil. Attendre même 5 minutes sous la pluie ou le soleil à St Benoît ce n'est pas comme attendre un bus à Paris...
Le premier écueil de cette réorganisation est la suppression de nombreux arrêts sauf que l'interconnexion entre les réseaux intra et interurbains (genre Estival) n'a pas été définie avant cette réorganisation pour permettre aux usagers d'avoir accès aux correspondances souhaitées. Pour accentuer encore plus ces problèmes d'interconnexion des réseaux c'est l'impossibilité de voyager avec un seul et unique titre de transport. Il faut donc repasser à la case guichet et prendre un nouveau ticket pour le réseau Estival cette fois pour espérer être en temps et en heure à destination.
-La gare de St-Benoît a très mal vieilli pour ne pas dire qu’elle est inapte à accueillir du public convenablement. Elle est très bruyante pour les usagers mais aussi surement pour les riverains dont les fenêtres donnent directement sur la gare. Cette gare est ouverte aux quatre vents. Les jours de pluie, se mettre à l'abri au sec relève du parcours du combattant et que dire du fait qu'il faut monter ou descendre du bus sous la pluie. Mon téléphone a bien détecté un réseau wifi public mais hélas déconnecté !! La gare 2.0 ce n'est pas pour maintenant.
-Les bus pris ce jour là sont très loin des standards qu'on nous vend dans les pubs pour voyager en bus( réflexion valable pour les cars jaunes et ceux du réseau Estival). Les sièges sont alignés les uns derrière les autres comme dans une bétaillère. Les grands gabarits, les femmes enceintes ou avec bébé, les personnes âgées et celles transportant des courses doivent faire preuve d'agilité pour accéder aux places assises et ensuite retenir son souffle jusqu'au prochain arrêt tellement on est à l'étroit (On tape encore dans les mains pour l’arrêt). Les deux bus que j'ai emprunté (car jaune et Estival) ne peuvent accueillir des personnes à mobilité réduite.
En définitif quelles conclusions faire de ce test  si ce n'est que les usagers n'en ont pas pour leur argent.
Le nouveau mode de fonctionnement qui devait permettre aux usagers de bénéficier d'un meilleur service public de qualité de transport est inopérant. La suppression de nombreux arrêts et la non-connexion des différents réseaux compliquent les déplacements des personnes.
Cette nouvelle organisation ne prend pas en compte les modes de déplacements réels des personnes mais découle d'une organisation économique décidée derrière un écran coupé des usagers et validée par nos conseillers généraux sortant à l'unanimité. Élus coupés eux même du terrain depuis trop longtemps également.
La qualité des bus, des arrêts et des gares ne sont pas à la hauteur des enjeux des modes de déplacements en transport collectif à La Réunion et encore plus pour nous dans l'Est.
Il est urgent de revoir cette nouvelle organisation en réunissant tous les acteurs intervenant dans les transports collectifs dans l'Est et en premier lieu les usagers.
Pour que personne ne reste au bord du chemin et pour contrer le tout automobile, on se doit d'offrir à la population un service public de transport qui allie à la fois proximité, disponibilité, efficacité et modernité. 
Plus qu'un enjeu politique les transports collectifs (en bus  pour l'instant...) est ET reste un enjeu de société avant tout et encore plus pour l'Est.