mercredi 31 décembre 2014

Meilleurs voeux 2015: 365 bons jours!

A l'heure où chacun présente ses vœux, permettez-moi de partager en toute amitié les miens avec vous.
Je vous souhaite santé, bonheur et engagement pour cette nouvelle année 2015.
En premier lieu, je fais le souhait que tout un chacun retrouve ou garde sa santé car sans elle point de salut. Mes pensées vont vers tous ceux qui luttent souvent au quotidien contre la maladie et vers ceux qui soignent, soutiennent leurs malades: praticiens, familles et amis. Engageons nous donc auprès de nos malades pour les aider à traverser au mieux ses pénibles épreuves de la vie.
Engageons nous à apporter à nos malades ces petits moments de bonheur qui soulagent momentanément des douleurs et apaisent les cœurs et les esprits. Derrière une larme de joie se cache souvent plusieurs larmes de souffrance mais une larme de joie et un sourire suffit des fois à égayer une journée toute entière.
En second lieu je nous souhaite  de connaître et d’apprécier chaque petits moments de bonheur qui se présenteront devant nous chaque jour. Derrière un bonjour, un sourire, un regard, une caresse, une pensée, apprécions le bonheur pour ce qu'il est à savoir fragile, volatile et inattendu à la fois mais toujours partager. Savons être des Candide qui sans préjugés se lèvent chaque matin en quête du bonheur et du paradis retrouvé.
Engageons nous auprès des gens qui nous sont les plus précieux, familles, amis, voisins et de tous ceux que l'on peut croiser chaque jour. N'attendons rien en retour, si ce n'est peut-être ce petit moment de bonheur qui va se dérober à nous quand on voudra l'approcher de trop près, le garder pour nous ou le faire durer.
Engageons nous donc sous toute les formes possibles car quelques soient nos convictions personnelles, religieuses, politiques, derrière nos préceptes et échelles de valeurs on aura toujours plus de choses qui nous rassemblent que de choses qui nous divisent.
Engageons  nous donc à ne pas nous éloigner de l'essentiel car nous ne sommes que de passage et la seule chose qu'on peut partager ensemble c'est la vie durant un temps et un espace que nous ne maîtrisons pas vraiment.
Bonne Année 2015, qu'elle nous apporte santé, bonheur et engagement.
An dalonaz Bertrand

dimanche 16 novembre 2014

Liquidation avant fermeture!



A l’heure des premiers bilans sur la nouvelle mandature de Jean Claude Fruteau, il est clair que 0+0 ce n'est pas la tête à TOTO mais celle à Mr Fruteau.
0 de présence, 0 réalisation, 0 projet financé sur les rails, 0 sous dans le budget, 0 perspective.
Les symboles en acte du 0 de moyenne du bulletin : le plan de circulation et la fumeuse prime"13ème mois" tant espérée par les employés communaux.
Comment en est-on arrivé là? Deux raisons principales:Le maire "lé pa la ek sa" et les caisses sont vides.
Le maire n'a pas digéré sont petit score de 45% aux dernières élections et on sait  comment il est rancunier "gro kèr en kréol". Il est semble t-il bien décidé à faire payer aux bénédictins ce coup de canif dans le contrat de mariage de sa belle histoire d'amour et encore plus aux employés qui n'ont pas suivi ses consignes de vote.  Il se désintéresse de notre quotidien.  Qui circule dans la ville, Qui gère une association, qui a des enfants à l'école primaire, qui travaille pour, avec, dans la ville....sait de quoi je parle.Il joue donc sa dernière tirade, la politique du chaos et de la terre brulée.
Fruteau un homme qui se sent blessé, trahit par sa population alors que c'est lui qui joue contre nous depuis trop longtemps maintenant.
Il joue tellement contre sa population(ville où les impôts locaux atteint des sommets) qu'on peut s'interroger si on ne va pas découvrir que les comptes sont dans le rouge vu que rien ne peut plus se faire à St-Benoît faute d'argent. Ne va t-on pas finir cette mandature sous tutelle du Préfet?
A l'heure où les catalogues de Noël arrivent dans les boites aux lettres, J.C.F le père Noël est devenu le Père fouettard en plus d'être un homme dont la parole donnée n'a plus de valeur en 2014. 
Mais que reste-t-il de nos amours et de cette histoire que vos vouliez nous vendre ?  L’amour à laisser place à l’indifférence  et de l’indifférence est nait  la haine ?
Quittons comme toujours sur un air de musique (Pix'l) : "si ou rode lamour , travail pou St Benoît ! Si ou ve alé, alé ou !  SAINT BENOÎT ELLE ATTEND….."

dimanche 17 août 2014

Circulez: rien ne change!

"Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître" chantait jadis Charles Aznavour dans "La Bohème". Voilà que la Mairie de St-Benoît nous ressort en single et en essaie libre sur un mois le même plan de circulation qui paralysait déjà Saint-Benoît il y a plus de 20 ans.
Sauf qu'entre temps beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de la Rivière des Marsouins. Le centre ville a perdu de son lustre et de son attractivité d'antan. De même, le mode de consommation des bénédictins et des consommateurs de la zone a évolué avec l'émergence de centres commerciaux, immenses temples de la consommation, à moins d'un quart d'heure de la ville. Mais pire encore le nombre de véhicules a suivi une courbe ascendante limite exponentielle quand le cœur de ville et ses commerces sont englués dans une décroissance d'activité qui ne va encore s'améliorer avec ce nouveau plan. Aussi un embouteillage chassant un autre rien ne change, c'est même pire... 
La multiplication des intersections accroît inexorablement les ralentissements et donc des embouteillages.
Histoire de ne pas arranger les choses la Direction des Routes donc la Région nous collent des travaux de renforcement de chaussé à l'entrée Nord au même moment et à la veille de la rentrée plutôt que de le faire en juillet période plus propice. Chose que la Direction des routes ne feraient pas à St-Denis par exemple.Ce n'est que St-Benoît après tout et si zot lé pa kontent des miettes que  la Région i veu bien jettes pou zot en plus! Bref le test d'un mois est donc en plus pipé!!
Point de salut ne viendra dans des mesurettes qui ne sont pas à la hauteur des enjeux de circulation dans laquelle St-Benoît est englué depuis des décennies maintenant. Les embouteillages au centre ville n'est pas dut à l'affluence des gens dans les commerces du centre mais essentiellement à des véhicules qui essaient de la traverser au risque de décourager ceux qui viennent encore y faire des emplettes.
Mr le Maire J.C Fruteau dans un article il y a quelques semaines, laissé poindre sa résignation de voir la Région s'engager à réaliser ce troisième pont au combien salutaire pour toute l'économie de la ville et pas seulement pour les commerçants du cœur de ville. 
A quoi sert un général résigné avant d'avoir mené bataille? Heureusement qu'il est ami avec le président Hollande car pourquoi imaginez que le Gouvernement en retour d'ascenseur à J.C.F qu'il pourrait dans les discussion État/Région obliger Didier Robert à inclure un rééquilibrage des fonds en faveur de sa commune et la réalisation de ce pont. La réalisation de ce troisième pont est pourtant vitale pour apporter un nouveau souffle à notre ville asphyxiée économiquement et encore plus par l'inertie de ses dirigeants à régler ce problème majeur.
Prenons le bus alors? Mais avec un réseau obsolète dans son organisation et attendre à un "arrêt de bus" ou plutôt un poteau d'arrêt pour bus en plein soleil où sous une pluie battante tropicale non merci!
Allez on se quitte et j'entends car j'entends un remix de Brigitte Bardot:
 "Je n´reconnais plus personne
En mode Jaguar!
J´appuie sur le champignon,
Et voici que je quitte La Réunion,
J´irai p´t´être à Paris,
Mais dans une classe affaire" Vroum! Vroum!"

samedi 26 avril 2014

Péril pour le périscolaire!

Déjà un an bientôt, que beaucoup de parents qui travaillent où non et dont les enfants sont scolarisés à St-Benoît  doivent faire face à la nouvelle organisation du temps scolaire de leurs chérubins.
Face à cette nouvelle organisation , s'il y a bien une chose qui n'a pas changé et qui s'est même aggravée c'est le casse tête des parents qui travaillent, pour déposer leurs enfants à l'école et les récupérés après les cours.
En effet, l'accueil périscolaire du matin et de fin d'après midi est quasi inexistante dans cette commune. A ma connaissance, une seule école élémentaire en centre ville propose ce service à nous parents. Je parle bien d'accueil périscolaire comme il en existait et existe dans bien des communes de La Réunion et de métropole déjà avant la réforme et non des nouvelles T.A.P (Temps d'Activités Périscolaires) obligatoires dans la dite réforme des rythmes scolaires( je passerai sous silence pour l'instant de la  qualité et l'organisation des dites T.A.P).
En effet, il était déjà difficile pour les parents de récupérer les enfants à 15h30/16h (anciennement) alors imaginer les récupérer à 14h45/15h15(post réforme). Avec un heure de T.A.P  cette année, on doit quand même pouvoir aller les chercher à 15h45/16h15 et cela  trois jours par semaine (lundi, mardi, jeudi). Le mercredi l'école finit à 11h/11h30 et le vendredi à 14h45 ou 15h15: le problème est donc entier et donne le vertige à de nombreux parents. 
En clair, quand on travaille, quand nos enfants sont scolarisés à St-Benoit, nous parents devons être les rois du système D: Débrouille pour ne pas dire Démerde aou! Merci mamie, papi, tonton, tatie officielle et non officielle payé au noir ou non....
Un vrai service périscolaire comme il en existe dans beaucoup d'autres communes est-ce vraiment trop demander Mr le Député-Maire? En échange de nos impôts si durement payés (26% de foyers imposables) un vrai service périscolaire étendu et développé dans plus d'écoles, plus adapté aux horaires des parents qui travaillent, pas forcement dans la ville et qui finissent beaucoup plus tard jusqu'à 17h/18h et plus.... 
On ne demande pas la charité mais juste une mairie avec au cœur de ses actions le développement du concept de service publique.
Ceci dit je suis sur que ce problème existe et existera avec où sans la réforme dans bien des communes. La dite réforme peut aussi être vu comme un moyen de se mettre à la page des attentes des parents qui travaillent.



lundi 21 avril 2014

Cela ne s'arrange pas!

Le jour de sa nouvelle élection par le conseil municipale, Mr le Député-Maire Jean Claude Fruteau nous assurait, nous bénédictins, qu'il avait entendu après cette âpre bataille des municipales 2014 le message de la population . Aussi comme beaucoup je guettais la traduction en acte de ces belles paroles.
Je ne reviendrai pas ici aujourd'hui sur les traditionnels et pas toujours promotion ou mutation voir fin de contrat post-électoral...
Le Maire en place allait-il s'investir pleinement enfin dans la CIREST pour défendre face à J.P.Virapoulé les intérêts de notre ville. La photo copain/cochon J.C.F/ J.P.V ne laisse rien présager de bon: Premier signe inquiétant.
Peut-être l'attribution des délégations au sein du conseil allait nous montrer le réveil de J.C.F pour remettre la ville sur de bons rails et nous faire profiter de la vue agréable qu'il dit avoir de la ville du haut de son balcon de l'hôtel de ville: deuxième signe inquiétant.
Au passage même s'il n'est pas commerçant une nouvelle enseigne vient de fermer ces portes au centre ville.
Pourquoi ce deuxième signe inquiétant? Les mêmes qui étaient aux manettes hier pour le développement économique sont toujours aux manettes alors qu'ils n'ont jamais su actionner les bons leviers et franchir les niveaux car bloqués à la démo plongeant la ville dans un désarroi économique létal.
On a réussi, dans une ville comme St-Benoît où l'agriculture fait travailler presque 800 agriculteurs, où la première force économique de la ville reste ce qu'elle produit et transforme de la terre, à supprimer la délégation à l'agriculture.
Un certain Mr C.T dit " place bordage"voulait me faire la leçon sur la ruralité de St-Benoît, qu'elle était toujours existante car  il y a toujours des arbres à St-Benoît... Il repassera pour comprendre le concept de ruralité!
Certains me diront que la délégation à l'agriculture est dissoute dans la délégation du développement économique. Mais c'est oublié que les enjeux de l'agriculture, ses spécificités et ses problématiques sont rarement en adéquation avec le modèle économique, s'il existait d'ailleurs, qu'on veut implanter sur notre territoire. On sacrifie plus de terres agricoles qu'on en remet en culture pour tous ces jeunes qui sont en attente de créer leur exploitation.
Exit la délégation aux affaires scolaires pour un titre plus "pompeux" de réussite éducative: l'école ne serait t-elle plus le point central et névralgique de la réussite éducative.
On pourrait comme ça passer en revue beaucoup de délégations toujours aux mains "des anciens" qui n'ont jamais rien réussit de probant pour la ville.
L'habitat et l'aménagement du territoire qui reste ce tapis mendiant où rien est pensé en pôle structurant pour créer une réelle dynamique dans la ville: un bout par ci un bout par là....
La culture toujours le parent pauvre et ça ne va pas s'arranger! Il suffit de regarder à titre d'exemple ce qu'est devenu l' E.C.A.B...
Dernier information de la presse du week-end, mais qui bruissait déjà durant la campagne c'est le départ prochain de l' I.R.T.S(Institut Régional du Travail social). Cette fois Mr Le Député Maire il va nous dire quoi: il n'est pas travailleur social? Il ne fait pas dans le sociale?...
Les premiers signes attendus et vus ne sont pas bons et il faut déjà tirer la sonnette d'alarme. Mais en même temps est-ce si surprenant?
 A ceux qui s'interrogeraient encore mais de quel droit je me permets d'écrire mes courriers,  je citerai Louis Aragon: « La parole n’a pas été donnée à l’homme, il l’a prise ».

samedi 5 avril 2014

Elu: Action!

Le temps des élections est terminé, il est désormais venu le temps de l'action pour les nouveaux élus dans les différentes communes. Aux élus de tout mettre en œuvre pour arriver à réaliser les projets qu'ils ont défendus pour cette mandature et d'honorer les promesses faites également s'ils le peuvent.... 
A l'inverse il revient à l'opposition de  siéger de manière constructive. Il ne faut pas s'opposer pour s'opposer mais de veiller aux respects des intérêts de sa population. Il faut savoir être aussi une force de proposition quand cela sera possible et bien sur s'opposer et alerter avec force et vigueur quand il le faudra .
Mais pour que les élus et les oppositions jouent leurs rôles il convient à chaque partie d'assumer son rôle de façon démocratique. Aux maires de faire en sorte que chacun puisse jouer sa partition dans le seul et unique but de servir sa population au mieux.
Cependant si le maire de la ville est le chef d'orchestre, les autres élus les musiciens de cette opéra, qui en ces temps difficiles, ressemble plus à une tragédie qu'à un opéra comique. La population ne doit pas être de simples spectateurs qui applaudissent ou qui huent à la fin car c'est eux qui payent l'addition.
Dans ce spectacle vivant, la population est celui qui donne le LA et surtout celui qui donne le tempo. C'est celui qui est le garant perpétuel que la partition soit jouée correctement.
A elle de se prendre en main et de faire vivre cette démocratie pour leur ville. En soutenant les actions de sa ville quand cela est nécessaire mais aussi de s'opposer quand les choses ne vont pas dans le sens désiré.
Nous sommes dans une démocratie où chacun peut porter sa voix où celle d'autres citoyens. Les canaux d'expressions sont désormais multiples pour se faire entendre. Interpeller vos élus aussi souvent que possible directement, faites leur passer le message par la presse, internet, les réseaux sociaux,des pétitions, les conseils d'écoles... Il faut se faire entendre durant ces 6 ans et vous verrez que ceux qui se cachent sortiront du trou dans lequel ils essaient de se dissimuler, ceux qui ne travaillent pas se mettront au travail, ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs missions s'en iront d'eux même.Si lé bon i di, si lé pa bon i fo dir ankor plis for.
Aux élus de comprendre qu'ils ne le sont pas juste le temps des conseils municipaux. Élu est un rôle à plein temps. Ce n'est pas parce qu'on est élu qu'on doit se soustraire à aller vers la population comme ils ont su le faire pour se faire élire. Ce n'est pas parce qu'on est élu qu'on doit tourner le dos à ceux qui étaient et sont dans le camp opposé. On est élu pour représenter toute la population et il faut savoir écouter tout le monde.
A ceux qui vont baisser la tête pour ne pas se faire reconnaître, à ceux qui hésitent à parler aux opposants  " kosa Mr le Maire i sar di?" : va , vit et devient un élu responsable.
On ne peut pas s'opposer tout le temps et on ne peut pas être d'accord tout le temps. La nature humaine est ainsi faite mais par contre on peut parler et échanger sur ce qui nous rassemble et ce qui nous divise.
Engagé un jour, engagé tout le temps. Élu un jour, élu tous les jours. Agissez ou partez!

lundi 31 mars 2014

ET MAINTENANT???

Le suffrage des bénédictins est le seul juge de paix et impartial de ces élections. Le maire sortant est  réélu, certes, mais avec seulement 7666 votes ( 45.01%) en sa faveur contre 9366 (54.99%) qui se sont prononcés en faveur du changement à St-Benoît. On notera au passage une abstention qui se maintient à un taux très important puisqu'un électeur sur trois ne s'est pas pas déplacé ce dimanche 30 mars.
Aussi on aura un maire réélu mais qui n'obtient pas la majorité des voix à cause de la triangulaire mais le plus inquiétant est qu'un tiers des électeurs ne se s'est pas prononcé.
Malgré que les voix du changement soient majoritaires, le changement de Maire n'a pas pu se faire. Aussi beaucoup de personnes comme moi ont du mal à interpréter cette défaite. Une défaite qui est bien réelle dans l'expression des chiffres mais qui est également contredite par ces mêmes chiffres.
La question sous-jacente est comment se fait-il qu'un maire puisse être réélu alors que les voix du changement sont majoritaires?

Quel était donc l'intérêt de Mr Dallèl de se maintenir au second tour quand on voit qu'il n'a été capable de rassembler sur son nom que 451 voix supplémentaires?
En effet, si on comptabilise les voix de Patricia Robert et les siennes au soir du premier tour , il devrait faire au moins 3158 voix. Il n'y arrive pas et il y arrive encore moins à atteindre ce score malgré une augmentation de la participation de 7.15%.
La liste conduite par Jean Luc Julie progresse de 3080 voix, la dynamique était donc bien de son côté et cela renforce l'idée que l'union devait se faire sur son nom.
Mr Dallèle, celui qui voulait être Khalife à la place du roi porte une lourde responsabilité dans cette possibilité annihilée d'opérer le changement réclamé par 60.89% des votants au premier tour et 55% des votants du second tour.
Mr Dallel, de part son attitude nombriliste, est celui qui ce soir permet à Jean Claude Fruteau d'être réélu contre l'envie exprimée par nombre de bénédictins.
La déception est grande pour beaucoup comme moi mais elle est atténuée par le fait que grâce au combat mené par les forces du changement et en particulier la liste de Jean Luc Julie, qui est arrivée seconde, les lignes ont bougé à St-Benoit.
J.C.F  a lui même déclaré dans sa profession de foi du second tour qu'il avait entendu les bénédictins. Car en amour les actes ont plus de valeurs que les paroles on sera attentif à sa concrétisation au quotidien.
De plus, de part les propositions de Jean Luc Julie notamment, les employés communaux se sont vus proposé dans l'entre tour, un 13ème mois sous forme de prime mensuel et un réel plan de titularisation. Il ne lui reste plus qu'à passer des paroles aux actes là encore en veillant à ne pas déshabiller Pierre pour habiller Paul et encore moins en augmentant la fiscalité locale déjà à la limite du supportable.
Cependant il faudra faire beaucoup plus pour remettre St-Benoît sur de bons rails.
Monsieur le Député-Maire vous ne pouvez pas passer sous silence l'expression des votes et le non vote des bénédictins qui réclame de votre part:
  •  plus de proximité, disponibilité et efficacité. 
  • une ville ouverte sur la mer qui se sert de ses atouts touristiques pour se développer.
  • une ville attractive pour les entreprises autour d' un centre ville dynamique.
  • des écoles à la hauteur des enjeux auxquels elles doivent faire face
  • une réelle prise en compte de l'insertion de tous les jeunes diplômés ou non suivant leurs domaines de compétences
  • une vraie politique culturelle, artistique et sportive. 
  • une solution rapide pour améliorer la circulation des biens et des personnes dans la ville.
  • un plan pluri-annuel de réfection des routes et trottoirs.
  • le respect des employés communaux en ne faisant pas de chasse aux sorcières et en respectant vos promesses salariales.

 Votre responsabilité et celle de votre nouvelle équipe municipale est de prendre en compte dans sa globalité les souhaits exprimés par la population. Vous êtes un maire qui obtient ce soir la majorité au conseil municipal mais un maire qui n'est pas voulu par une grande majorité de bénédictins.Il est donc de votre devoir d’œuvrer pour prendre en compte les désidératas de l'ensemble de la population bénédictine. Je vous souhaite de réussir car St- Benoît le mérite.

Résultats du 2nd tour

Inscrits :26 528Participation:66.77 %
Votants :17 714Exprimés :17 032Abstention :8 814
Fruteau Jean Claude7 666 voix45.01 %
Julie Jean-Luc6 431 voix37.76 %
Dallel Tarek2 935 voix17.23 %
Résultats du 1er tour

Inscrits :26 691Participation:59.62 %
Votants :15 913Exprimés :15 167Abstention :10 778
Fruteau Jean Claude5 932 voix39.11 %
Julie Jean-Luc3 351 voix22.09 %
Dallel Tarek2 484 voix16.37 %
Ramin Sabrina1 974 voix13.02 %
Robert Patricia674 voix4.44 %
Payet Jean-Yves408 voix2.69 %
Alin Jean Yves344 voix2.26 %

vendredi 28 mars 2014

Adieu Mr Le roi "Papa Noël"

Navé inn foi, inn bonn foi mésiié Lafoi la manj son foi ek in grinn sèl!
Kriké!
Kraké!

Il y a longtemps, longtemps, il y a 30 ans de cela un jeune homme bien fringant et aux bonnes paroles se présenta au royaume des Eaux Vives. Il annonça à la population qu'il avait la recette pour les sortir de leurs souffrances, pour leur offrir du travail, pour les loger dignement, pour offrir des écoles  de qualité pour l'instruction de leurs enfants, des routes, de l'eau potable, l'électricité à tous. La seule solution était de lui donner les clés de la cité et de détrôner le roi en place. 30 ans ça suffit disait-il!
Croyant, en la nouvelle vie, à la terre promise , les habitants offrir le trône au roi "Papa noël".
Si vite arrivé, il se mit au travail profitant de l'argent de l’État Providence il réalisa tant bien que mal une partie de ce qu'il avait promis. Mais il avait bien d'autres projets en tête: installer son pouvoir et l'étendre par-delà les océans. Il installa quelques gardes aux muscles saillants aux portes de la citadelle, il s'assura de la bienveillance  de quelques familles. Il alla jusqu'à assujettir ses plus fidèles employés. Il fit comprendre aux plus récalcitrants que les portes du bagne leur seraient ouvertes s'ils désobéissaient.
Le temps passa et le roi était attiré plus que jamais par l'appel du grand large pour  conquérir l'Europe, cette contrée lointaine, aux lumières aveuglantes mais avec cette odeur de pouvoir enivrante qui le faisait tant vibrer.
N'écoutant que sa soif de grandeur, il laissa les clés du royaume à l'un de ses plus fidèles destrier qui hélas ne parvint pas à garder la citadelle des Eaux Vives pour son royal souverain bien lointain.
Le nouveau roi se lança dans la bataille pour faire ce qu'il avait lui aussi promis mais hélas il fut lui aussi atteint de cette maladie des grandeurs qu'il n'eut pas le temps de concrétiser ses projets.
C'est ainsi que se présenta à nouveau aux portes de la cité perdue, le roi "Papa Noël" revenu de son périple européen avec des fortunes diverses. Je  vous ai compris, vous me manquez disait-il, j'ai besoin de vous comme vous de moi. Le cœur d'or des habitants de la cité des Eaux vives, nostalgiques d'un lustre perdu décidèrent de lui faire à nouveau confiance.
Hélas très vite le roi reprit ses mauvaises habitudes. Il était tourmenté plus que jamais par l'idée de profiter des ors des palais de la République France, d'aller conquérir un ministère. Aussi il s'empressa avec un certain zèle à s'éloigner de celle qui lui avait offert son cœur  pour se rapprocher toujours plus des hautes sphères du pouvoir.  
La citadelle des eaux vives périclita inéluctablement, le roi n'entendait plus les appels à l'aide, aveuglé par sa soif de pouvoir et lassé de s'occuper de cette ville qui n'était plus à la hauteur de ses riches ambitions personnelles.
Mais au moment de reconduire le mandat de ce cher très cher Roi, qui avait failli à sa mission, trahi la confiance qu'on lui avait accordé de bonne grâce, les bénédictins décidèrent de se rebeller et de se chercher un nouveau Roi.
Enfin pas un Roi mais juste un Maire. Il voulait un maire disponible, travailleur, à leur écoute , qui leur proposerait un projet de vie qui correspondent à leurs attentes. Adieu les petits roitelets, vive le Maire.
Les candidats se présentèrent et la population firent un premier choix.
Le roi, usant de toutes les sales ruses s'accrochait toujours à son siège.On entendit parler ici et là de pression, de chantage à l'emploi, de fausses promesses, de beuveries pour tous....
Pour s'assurer le pouvoir, il était même prêt à toutes les manœuvres, allant jusqu'à s'allier en "missouk" avec le troisième prétendant retenu par le peuple, le Fakir Ali à la carte magique et au sourire "dent blanc, cœur noir".
Trop tard les habitants étaient debout face aux urnes et ils ne comptaient pas se laisser avoir une nouvelle fois  par le roi  "Papa Noël" et encore moins par le stratagème d'Ali le fakir aux dents longues. 30 ans ça suffit! disaient-ils avec force et détermination à leur tour!
Ils allaient élire ce dimanche enfin un Maire, Mr J, le respectable et travailleur. Ensemble ils allaient écrire une nouvelle page de leur histoire pour une nouvelle dynamique.
Kraké!

mercredi 26 mars 2014

Lettre ouverte aux bénédictins.

Mesdames,Messieurs,
C'est avec fierté que vos voix ce sont portées sur les candidats du changement pour ces élections municipales 2014. Aussi c'est avec confiance, détermination et une volonté décuplée que je vous appelle à concrétiser ce dimanche 30 mars ce désir de changement en votant pour la liste de Jean-Luc Julie.
C'est sans compromission, sans mayage, sans renoncement mais juste entre bénédictins qu'on doit se rassembler.
C'est depuis des mois, des semaines que beaucoup de personnes, de bénédictins, travaillent aussi bien dans l'ombre que dans la lumière pour nous apporter le changement qu'on attend : candidats, colistiers, militants. C'est en bénédictin qu'on se doit de se retrouver et s'exprimer avec notre bulletin de vote ce dimanche 30 mars.
Nous bénédictins on ne cherche nulle compromission, nul marchandage où l’intérêt personnel , où l’intérêt d'un parti politique se placerait au-dessus de l'intérèt supérieur des bénédictins.
Nous tous bénédictins, nous sommes à cent mille lieux de ces considérations de stratégie politique. Nous sommes pour les intérêts de St-Benoît, pour notre ville, pour notre vie.
Nous tous, la tête bien posée sur nos épaules, avec notre cœur, notre fierté et notre volonté indéfectible prêt à défendre coûte que coûte, vaille que vaille les intérêts de St-Benoît.
Peu importe ce qu'on pourra dire, peu importe les manœuvres de déstabilisation,  de pression nous nous devons de répondre présent.
Débout, face à notre destin, nous devons plus que jamais  faire front face aux diviseurs et aux fossoyeurs de notre ville.
Debout, prêt à combattre pour St-Benoît, pour dire que St-Benoît existe. St-Benoît ne se laissera pas mourir et enterrer sans combattre.
Soyons des citoyens debout! Prêt à choisir, prêt à nous  rassembler, prêt à nous donner la main, prêt à se serrer les coudes face à l'adversaire, face à l'immobilisme et le désintérêt du maire sortant pour nous bénédictins.
Debout, dans la ville où nous avons grandis ou choisis de vivre, nous avancerons jusqu'aux urnes dimanche pour concretiser le changement. 
Debout, pour que nos enfants aient les meilleurs chance de réussir.
Debout, prêt à se retrousser les manches et apporter notre pierre à la reconstruction de St-Benoît, pour permettre à chacun de travailler et nourrir sa famille dignement. 
Debout, pour aider nos chefs d'entreprises et nos agriculteurs d'entreprendre librement au développement de l'activité économique sur notre territoire.
Debout, pour aider toutes ces personnes qui galèrent qui ne trouvent ni formation ni travail ni logement.
Debout, pour aider cette jeunesse qui renonce un peu plus chaque jour car livrée à elle même et sans espoir de s'en sortir.
En bénédictin, on veut pouvoir avoir accès à la culture, aux activités sportives et de loisirs.  
En bénédictin, on veut profiter, montrer, partager, faire vivre les perles de St-Benoît: Bethléem, Bassin bleu, Takamaka, la Rivière des Roches, la Marine avec tout notre littoral .....
En bénédictin on veut sauvegarder et valoriser notre patrimoine et notre histoire commune.
En bénédictin, on veut un maire proche de nous,disponible, à notre écoute qui sait ce qu'on veut et qui travaille au quotidien pour nous.
Dimanche 30 mars , on veut un maire bénédictin, Jean Luc JULIE et ses colistiers pour une nouvelle dynamique à St-Benoît,celle de notre réussite.
On a  TOUS jusqu'à dimanche  pour aller convaincre les abstentionnistes, nos familles, nos amis, nos voisins, nos collègues tous ceux qui veulent que le changement se réalise ce dimanche 30 mars ici et maintenant à Saint-Benoît, notre ville.
Ce dimanche on vote et on fait voter massivement la liste JEAN LUC JULIE!


dimanche 23 mars 2014

Abstention et choix politique à St-Benoît?

Les résultats sont tombés, chaque liste en course pour ces municipales à St-Benoît compte et recompte ses voix. Joie ou déception, il faut accepter le résultat des urnes. 
Résultats sur Saint-Benoît: Fruteau en tête avec 39,11% des suffrages. Julie 22,09%. Tarek Dallel 16,38%. Ramin 13,02%. Robert 4,44%. Payet 2,69% et Alin 2,27%. Et un taux d'abstention de 40,38%.
Cependant, encore une fois comment interpréter le taux d’absentéisme 40,8% à ces élections municipales: ras-le-bol des électeurs vis à vis de la classe politique, incapacité des listes en présence à mobiliser les électeurs, la météo, des obligations personnelles.... la vérité doit être un mix de ces différentes causes possibles.
Alors doit-on en vouloir, à ceux qui sont restés chez eux ou aux différents candidats qui ont sollicités les voix des électeurs? Là aussi les torts sont sûrement à partager.
 Mais que faire? D'un côté, on reproche aux maires en place de ne pas en faire assez. Et de l'autre, on ne participe pas au jeu démocratique pour redistribuer les cartes pour essayer une nouvelle voix.
A l'ancienneté, on oppose la jeunesse, son envie d'entreprendre,de faire plus et mieux ; cela malgré l'inexpérience et au risque de se tromper ou de vouloir aller trop vite parfois.
A la jeunesse, on oppose l'ancienneté, son expérience, sa connaissance des dossiers mais aussi sa lassitude et l’obsession de garder le pouvoir coûte que coûte au détriment de ces idéaux et des attentes des uns et des autres.
Comme toujours on rejette à la face de l'autre sa jeunesse et son inexpérience.
Comme toujours on rejette à la face de l'autre sa vieillesse, sa lassitude et son envie de garder le pouvoir remis par le peuple.
C'est ainsi comme toujours on oppose et on ne propose pas grand-chose ensemble. Alors que bien souvent les défauts des uns sont les qualités des autres. Le mal qui ronge notre classe politique et notre société dans son ensemble, est cette incapacité chronique à se servir des qualités des uns et des autres pour le bien du plus grand nombre. Les envies personnelles prennent le pas sur les envies collectives. L’orgueil est comme toujours dans ces cas-là, mauvaise conseillère et creuse le sillon où l'on sème des graines d'espoir qui ne vont jamais germer à l'heure de faire les choix.
Mais quel choix?
-Se désister au profit d'un(e) autre candidat(e).
-Se rassembler coûte que coûte face à l'adversaire.
-Accepter le résultat et laisser les électeurs faire leurs choix?
Pour quelles conséquences?
-Décevoir ceux qui nous ont fait confiance.
-Désorienter encore une fois les électeurs.
-Privilégier l’intérêt collectif face à son intérêt personnel.
Mais quel que soit au final le choix fait, il y aura toujours quelqu'un pour trouver à redire sur le choix réalisé.
La nature humaine face à des vents contraires peut:
- avancer coûte que coûte au mépris du danger  et au risque de tout perdre.
- se laisser emporter et espérer pouvoir s'en sortir sans trop de dégâts.
- changer de cap et trouver une route meilleure pour arriver à bon port.
- attendre que la tempête passe et reprendre sa route.
Dans une démocratie comme la nôtre l’absentéisme ou le non choix  crée les conditions de toutes les contradictions politiques où les alliances et les "désalliances"  les plus improbables engendreront encore et toujours plus  d'absentéisme à la prochaine élection.
Aussi les choix quel qu'ils soient, doivent se faire avec cohérence et fidélité aux valeurs défendues. A l'impossible nul n'est tenu mais face au vide il faut faire un choix aussi douloureux soit il et les assumer.



jeudi 20 mars 2014

LES "TRAVAUX" D' HERCULE FRUTEAU!

Enfin, il est arrivé le fameux (ou fumeux c'est à votre guise) bilan du Maire J.C.F avec en plus une nouvelle phrase choc "Saint-Benoît a changé et ça se voit".
Ce que Mr le Maire semble voir nous on ne le voit pas. Et surtout on ne le vit pas au quotidien, car oui on habite vraiment à St-Benoît.
Plusieurs hypothèses existent pour expliquer ce décalage entre notre réalité bénédictine et la sienne:
1/ Est-ce que les 36000 bénédictins seraient atteints de troubles de la vue? C'est vrai qu'il n'y a plus d'ophtalmo à St-Benoît....
2/ Est-ce, ce qu'il croit deviner de l'avion quand il survole La Réunion à toute vitesse pour le palais parisien.
3/Il sort si peu dans la ville ( sortie programmée à chaque élection avec un intermède à chaque  visite ministérielle...) d'où quand il sort tout lui parait tout neuf tout beau.
4/Est-ce une vue de l'esprit? On le sait encore marqué par la prose de Victor HUGO et son œuvre Germinal d'où le coté idyllique que reflèterait la ville. Pourtant la ville ressemble plus à l’Assommoir ou à une Peau de Chagrin en version 3D  remastérisé par le D.J Jean Claude Fruteau himself!
La vérité se dira dans les urnes ce dimanche 23 mars 2014!

mercredi 19 mars 2014

BALADE SUR LE FRONT DE MER DE BOURBIER LES RAILS

Une petite envie de se balader avec ses enfants sur le front de mer de Bourbier les Rails à St-Benoît ? On y va!
Après avoir franchi le petit pont vous êtes bien accueillis par les embruns de la mer et la bonne odeur iodée mais très vite vous êtes aveuglés par les déchets rejetés par la mer.
- Trop difficile Mr Le Maire d'organiser le nettoyage régulier du littoral par les services concernés par la Mairie plutôt que de participer ponctuellement aux  opérations annuelles de nettoyage de plage organisées par les collèges et lycées de la ville. Si les collégiens et les lycéens doivent faire se genre d'opération cela est dû à une carence grave de votre part dans l'entretien de notre littoral.

 
Tiens on va faire jouer les enfants sur l'aire de jeux? 
- Pas possible! Les jeux sont cassés depuis plusieurs mois et sont impraticables pour ne pas dire dangereux.
 


 





    On s'arrête alors pour une petite pause goûter sous le kiosque?
-Euh... Elle est passée où la table? Elle est portée disparue! Le toit n'inspire pas confiance non plus au passage.



 Je me souviens du restaurant "éphémère" qui occupait jadis le bâtiment en face  aujourd'hui à l'abandon (comme beaucoup de bâtiment à St-Benoît) financé par des fonds européens disait la pancarte à l'époque.

 On continue plus loin en footing pour s'échauffer... 1,2,1,2.....
Chiche une installation sportive pour faire quelques étirements et abdos... Enfin... pas chiche... Pas en état: installation pas entretenue, cassée, dangereuse....comme d'habitude!

Heureuseman la pa lo maire i okip' lamèr sinon riskap la koulèr bleu té fine disparèt! Koike rappel azot son lansien station d'épuration té jett dolo "marron" dan la mèr!
Bon, ben nou rant nout kaz. Proshin  kou nou va alé promené Saint- Leu, Kartié 3 lèt, i di néna gayar zafèr laba!!!

Saint-Benoît la bien changé et nou voi là!

mardi 18 mars 2014

Quand Mr le Maire P.S à St-Benoît fait le jeu du F.N?

Mais à quel jeu joue Mr le Député-Maire P.S Jean Claude Fruteau?
Plus  de 48H après l'affichage sauvage perpétré par le candidat F.N sur les murs de la ville à Saint-Benoît pas une affiche n'ait été pour l'heure retirée par les services communaux. Pas un mot du maire pour condamner ses dégradations volontaires.
J'ose espérer que la police municipale a au moins dressé un procès verbal pour faire faire payer le candidat F.N responsable ainsi que les frais d'enlèvement des affiches.
Cependant je me pose la question de savoir si Mr le Maire ne jouerait pas à un jeu malsain qui consisterait à laisser monter les votes contestataires vers le F.N plutôt que vers les autres listes de ses opposants pour ses municipales.
En effet, on a vu dans un passé pas si lointain cette stratégie qui consiste à faire monter le F.N pour faire perdre des voix à l'opposition et garder ainsi le pouvoir.
Aussi comment en est-on arrivé à cette situation ubuesque à La Réunion et encore plus à St-Benoît?
Votre assourdissant silence et non réactivité ne présage rien de bon pour la ville et pour la démocratie.
Le pouvoir a ses limites que la morale et les idéaux devraient pouvoir ramener à la raison.


dimanche 16 mars 2014

Saint-Benoît: nout' patrimoine i foulkan

Je me souviens de mon premier courrier des lecteurs, lors du début des constructions de logements l'opération "Cour de Beaulieu", où j'interpellais la municipalité de l'époque sur le sort des murs des écuries et de la première usine industrielle de canne à sucre situés au même endroit.
Mais ce n'est pas la première fois ni la dernière fois, qu'à St-Benoît et à La Réunion en général, qu'on maltraite Nout' Patrimoine...
Aussi que fait-on pour protéger et mettre en valeur  notre patrimoine bénédictin?
Comme toujours : RIEN
Il suffit de consulter le P.L.U de la ville pour lister les éléments remarquables de notre patrimoine et constater que rien est fait pour lui.
  • Alors que fait-on pour protéger et mettre en valeur notre patrimoine autour de l'industrie de la canne à sucre?
-Beaulieu première usine industrielle en 1784 à fabriquer du sucre à La Réunion.
-Quid des usines:  Beaufonds et ses canaux, La Confiance, Chemin Morange, Beauvallon son usine et ses "calbanons" de "La Cabane qui a accueilli des Esclaves puis des Engagés...
  • Ainsi que fait-on pour protéger et mettre en valeur notre patrimoine ferroviaire sur tout le sentier littoral?  Les ponts, les voies du rail, l'ancienne gare....
  • Que fait-on de notre patrimoine maritime? La Marine de Saint-Benoît point de départ de l'exportation du café.

  • Je ne reviendrai pas sur le sort réservé au site de Bethléem...(voir article sur le site).
Je pourrai continuer encore longtemps à  lister les monuments et espaces de notre patrimoine non protéger et mis en valeur.
Je vous invite donc à consulter dans l'annexe du P.L.U  ( http://www.saint-benoit.re/plu/reglement_2006/reglement_approuve_2006.pdf ) de la ville la liste de ces monuments et espaces  remarquables de notre patrimoine et faire par vous même j'en suis sur le même constat du peu d'intérêts qu'on lui porte.
J'ose imaginer en premier lieu l’intérêt pour chacun de découvrir ou de redécouvrir  l'histoire commune de notre ville.
J'ose imaginer qu'on pourrait développer des chantiers patrimoniaux et  d'insertion de jeunes.
J'ose imaginer l'attrait touristique et donc économique qu'on pourrait retirer de tout ce patrimoine en jachère:.
J'ose imaginer qu'un maire qui parle de continuer à écrire notre histoire n'oublie pas ses racines patrimoniales car un arbre sans racine tombe et meurt .
J'ose imaginer que le/la prochain(e) Maire de la ville saura voir  et exploiter toute cette richesse oubliée.
SAINT-BENOÎT " oubli pa ton rasinn ti frèr, rasinn la tèr, rasinn ton koulèr..."


vendredi 14 mars 2014

LES HISTOIRES D'AMOUR....

Les histoires d'amour finissent mal en général dit la chanson mais que dire qu'en l'histoire finit dans le désintérêt des personnes concernées, tout juste un peu de tendresse. L'histoire d'amour que le Maire sortant essaie de nous vendre n'échappe pas à la règle. Aucune thérapie de couple ni de subterfuges ne semblent pouvoir réconcilier Mr Le Maire et nous les Bénédictins.
Dans une histoire d'amour on ne passe pas son temps loin d'elle: loin des yeux, loin du cœur!
Dans une histoire d'amour on prend soin de l'être aimé pour qu' il ou elle  puisse se sentir bien dans son corps et sa tête: Saint-Benoît ville morte où tout est laissé à l'abandon en état de ruine.
Quand on aime quelqu'un on a envie de la sortir, faire la fête, rire, se balader, aller au cinéma....: essayer de le faire à St-Benoît, mission impossible.
Dans une histoire d'amour entre deux êtres pourquoi des gardes du corps/chauffeur: pour tenir la bougie, pour se protéger de l'autre qui vous voudrait du mal?
Dans une histoire on prend soin de l'autre on ne laisse pas l'autre dans son "malisé": 38% de chômage.
Dans une histoire d'amour on sait arrondir les angles, aplanir la route "fé in shemin galizé" pour poursuivre notre chemin ensemble : la route le trou ou tapis mendiant i fé donn à kroir nou condui in kariol bourik plito kin loto!
Dans une histoire on traite tous ses enfants de la même manière: pourquoi un enfant aurait droit à une école aux normes H.Q.E quand les autres se morfondent dans leurs préfabriqués.
Dans une histoire d'amour les projets d'avenir se font en commun et se prépare ensemble.
  • Dans une histoire d'amour il faut accepter de se dire les choses quand ça ne va pas et s'écouter l'un l'autre et vouloir entendre ce que l'autre a à nous dire.
Les histoires d'amour finissent mal en général et le 23 mars 2014 on va devoir se quitter mais on pourra rester amis car on s'est aimés et on a aussi partagé de bons moments ensemble.




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mardi 11 mars 2014

Il était une fois Bethléem la belle!

Il était une fois une charmante petite route bitumée qui serpentait au milieu de champs de canne à sucre qui se courbaient sous le souffle des alizées dans la ville des eaux vives à St-Benoît. Cette route nous guidaient vers un jardin d'Eden, l'Ilet Bethléem, qu'aimaient fréquenter les bénédictins pour leurs pique-niques lors des fortes chaleurs ou encore lieu d'escale pour les bus de passage venus de toute l'île pour profiter des bassins de baignades et de sa nature verdoyante en période de forte chaleur.









Le temps passa et quelques années plus tard, ce joyaux jadis, vit ces atours tombés en lambeaux et se ternir face à l'indifférence du Roitelet qui avait abandonné son royaume pour de nouveaux châteaux où les dorures du plafond étaient plus attrayantes que la verdure et le bruit de l'eau qui ruisselle sur les roches  tapissant le lit des bouches rondes, chevaquines, coquilles et autres gourmandises de rivière qui faisaient la richesse du royaume.
De la petite route bitumée il ne reste plus qu'une petite route à peine carrossable où les nids de poules jonchent le parcours.
A la place des beaux champs de cannes, une ferme photovoltaïque et ses caméras de surveillance ont recouvert le sol où on voudrait nous faire croire qu'il sera encore possible de faire de l'agriculture.(j'attends de voir celui qui devra se coucher au sol pour planter quelque chose sous un panneau situé à 1 mètre du sol...).
Le parking est resté le même. Les derniers habitants de l'îlet à l'entrée du sentier ont depuis abandonné leur maison à mère nature.
Le petit sentier de terre parcouru par les chevaux des prêtres descendant au galop faire la messe dans leur petite église a laissé place certes à un sentier bétonné plus agréable pour la marche mais attention à la glissade tout de même car mère nature aime à se faire mériter.
Oh rage, oh désespoir mais qu'avez-vous fait des terres de ma jeunesse????
RIEN! RIEN! On a rien fait! Enfin si! On t'a laissé à l'abandon, livré à toi même , à la nature et aux gens mal intentionnés aussi.
Tes bancs où autrefois on pouvait se prélasser à l'ombre des bambous et contempler les petites cascades où les enfants prenaient un dernier bain avant le retour: un tas de ruine.
















 
De tes kiosques où on pouvait cuisiner un bon ti "kari la rivière" il ne reste plus qu'une table, celle des lamentions des bons moments passés autour d'elle. Le coin feu a depuis longtemps consumé nos souvenirs d'enfance.












La table d'hôte/ restaurant qui a accueilli tant de banquets dans ses murs recouverts de beaux et majestueux troncs d'arbres ressemble à une chanson triste de Francis Cabrel: Octobre (http://www.paroles.net/francis-cabrel/paroles-octobre) plutôt qu'à une douce romance créole (http://www.youtube.com/watch?v=RPBhNQIg2GQ) Kaskavel, Kayambé: dan la ravine dann kèr soley....


Que dire de la pelouse qui ne mérite même plus ce nom où on ne peut même plus posé "in sézi".
Dire que tu faisais presque office de précurseur car déjà équipé de toilettes publiques.
Je pourrai me mettre à genou dans la petite chapelle faire une dernière prière pour arrêter ce cauchemar mais j'ose à peine franchir le seuil de sa porte de peur de voir son toit s'effondrer sur moi à cause d'énergumènes qui y ont mis le feu.
Mais une chose n'a pas changé: le plaisir des uns et des autres venus profiter de ces bains frais qui nous font du bien à l'extérieur après avoir été meurtri en découvrant cette terre d'abandon digne d'un mauvais film dans un ilet abandonné!
Mais comment en est-on arrivé à cette situation?
- Route laissée à l'abandon: Mr Le Maire Fruteau et Audifax
Comment fait-on pour emmener le président de l'Assemblée Nationale(l'un des hommes les plus importants après le Président de la République) sur cette route pour visiter "le symbole" de réussite écologique avec l'îlet Bethléem dans cet état? Na poin le né kosa? C'est comme visité les beaux stades de coupe du monde et oublié les  favelas et bidonvilles autour.
Certes la ferme est un projet privé mais qui donne l'autorisation de transformer des bonnes terres agricoles en cimetière pour panneaux voltaïque total défisc: Mr Le Député Maire "Audifax" cautionné aujourd'hui par Mr le Député Maire Fruteau.
Qui a laissé l'îlet Bethléem dépérir et agonisé à ce point? On va me dire que c'est la CIREST qui à la compétence sur les sites touristiques! Mais  qui y siège: les élus désignés par Mr Le Maire.
Qui paye les pots cassés? NOUS LES BÉNÉDICTINS privés d'un site d'exception dans la commune pour nos sorties en familles. Notre économie bénédictine privée d'un site au même potentiel touristique donc économique égal voir supérieur à celui de la rivière Langevin qui attire chaque weekend entre 10 et 15 000 personnes.
Que dire de tous ces emplois verts qui à chaque fois gaspillent (outre l'argent publique...) leurs sueurs pour réhabiliter le site et qui tel le mythe de Sisyphe devront recommencer à défricher et nourrir l'espoir de voir ce site retrouver son lustre dann tan lontan(d'antan) suivant l'exploitation qu'on fera de leur misère sociale...
On a abimé mes souvenirs d'enfance de mes ballades et baignades à Bethléem et on m'a volé le plaisir de partager cette endroit magnifique avec ma fille.
Il était une fois Bethléem....
Mi souvien mon nénère adoré.....



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dimanche 9 mars 2014

VOTEZ! VOTEZ!

Ce lundi 10 mars sera le début de la campagne officielle pour les municipales 2014 où les candidats devront réussir à convaincre les habitants de leur commune respective que le programme qu'ils proposent soit le bon.
Certains fort de leur bilan voudront le vendre coûte que coûte, même s'il est loin des attentes d'une majorité. Tandis que d'autres, vous assureront qu'ils ont les clés pour faire de votre ville un espace meilleure pour votre famille et vous même.
Aussi, quelque soit le choix que chacun fera, l'essentiel sera de choisir et d'aller voter, à charge aux candidats de réussir la mobilisation. Sans mobilisation, pas de nouveau mandat, ni de nouvel élan ou encore de changement et surement pas la révolution dans votre ville.
Au vote "par défaut" souhaitons un vote de conviction qui fasse fit des listes "rougay saucisses", "shop suye" et souvent "mangé cochon".
Face au vote "chantage à l'emploi " souhaitons un vote de femmes et d'hommes libres de leur choix de vie.
Au vote par "habitude" il est temps de participer un vote ou chacun se sente acteur du monde qui se construit autour de lui et qu'il peut être la main qui décide de ce qu'il veut.
Au vote "pou mont le maire le nom" choisissons le vote pour exister.
Votez! Votez! Choisis bien kisa ou ve mèt anlèr pou pa out vill i rest atèr!

mercredi 5 mars 2014

QUELQUES EXEMPLES D’HYPOCRISIE DE CAMPAGNE.




Voici quelques exemples d'hypocrisie de campagne relevés ici et là dans la campagne des municipales à ST-BENOIT:
  • Hypocrisie de penser qu’on pourra résoudre les problèmes d’embouteillages sans un troisième pont pour fluidifier la circulation, sans développer un réseau moderne  de transport collectif adapté aux besoins de déplacement de la population  permettant de changer les habitudes des uns et des autres.
  • Hypocrisie de penser qu’avec la masse salariale et les frais de fonctionnement qui représentent plus de 70% de son budget, la mairie aura les moyens d’investir pour se développer et construire les équipements nouveaux et modernes répondant aux attentes des bénédictins.
  • Hypocrisie de ne pas reconnaître que sans l’argent de l’A.N.R.U aucune réalisation ne serait sortie de terre à Bras-Fusil et pour preuve aucune réalisation nouvelle dans les autres quartiers ou à Ste Anne.
  • Hypocrisie de faire supporter à seulement 25% des bénédictins l’énorme poids des impôts locaux pour l’ensemble de la population.
  • Hypocrisie de penser qu’avec un peu de peinture et quelques rénovation ici ou là on pourra faire venir des nouvelles enseignes commerciales au centre-ville sans une remise à plat de la structuration même du centre-ville même en associant tous les acteurs économiques.
  • Hypocrisie de ne pas reconnaitre que gérer c’est prévoir. En effet, se vanter du nouvel hôpital et ne pas reconnaître qu’on avait rien prévu pour combler le manque d’activité prévisible suite au départ programmé depuis des années de notre hôpital.

  • Hypocrisie de ne pas admettre que pour avoir un vrai service publique de qualité au service de la population, on peut se passer de réduire le nombre d’employés en situation précaire tout en  réduisant  leur nombre. Parallèlement à la réduction du nombre d’employés, un plan de titularisation doit être établi pour le personnel communal investi dans leur mission de service publique toute la semaine.
  • Hypocrisie de bricoler par petit bout l’aménagement  des zones économiques sur la ville : un bout à Bras-Fusil, un bout vers Beaufonds et le pôle bois  et le prochain bout vers Beauvallon à la Rivières des Roches avec à chaque fois comme première victime les terres agricoles fertiles de notre territoire. Il faut un pôle industriel et artisanal fort et concentré avec possibilité d’être desservi par la future route des Plaines et une voie rapide.
  • Hypocrisie de bâtir une ville composée de grandes tours d’immeuble composés de logements sociaux. Quid des logements pour tous et la mixité sociale. Saint-Benoît ne doit pas être la ville aux logements sociaux de l’île. 70% des logements  nouvellement construits ne sont pas destinés au bénédictins et sur les 30% restants la moitié sert à reloger des gens issus de logements situés sur la commune devenus insalubres. Quid des équipements autour de ces nouvelles habitations ?
  • Hypocrisie de croire qu’il suffit de reconstruire ou rénovés des C.A.S.E.S  pour offrir une vrai politique d’animation, de loisirs et d’insertion aux jeunes dans les quartiers ou encore d’organiser une petite fête de quartier sans moyen une fois le temps.
  • Hypocrisie de  croire que la mairie pourra à elle seule faire le travail des autres collectivités ou organismes en prenant à sa charge des compétences qui ne sont pas les siennes plutôt que de créer des synergies nouvelles entre tous les acteurs des domaines concernés.
  • Hypocrisie de concevoir la culture comme se résumant à un concert ici ou là suivant les évènements du calendrier, une pièce jouée de temps en temps dans les quartiers sans développer des pratiques culturelles accessibles à tous et à tous les âges couplés à des lieux d’expression pour les artistes et associations bénédictines.
  • Hypocrisie de ne pas avoir une politique globale du sport. En effet l’offre  sportive  ne doit pas se limiter à une équipe fanion dans certains sports phares qui consomment une très grande part des subventions communales en oubliant d’autres sports mais surtout le sport comme  activité de loisirs pour tous donc de santé.
  • Hypocrisie de ne pas avoir une politique globale d’éducation et de continuer à gérer les écoles et ses enjeux comme dans les années 70 en ignorant que ¾ des écoles Bénédictines sont classées en éducation prioritaire.

  • Hypocrisie de faire visiter toujours la même école aux normes H.Q.E quand beaucoup d'autres contiennent des classes et même des cantines logées dans des préfabriqués.
  • Hypocrisie de rejeter sur la C.I.R.E.S.T les carences de la commune dans certains domaines dévolues à celle-ci alors que ce sont des élus de la commune qui y siègent.
  HYPOCRISIE.....