mercredi 25 mars 2015

Billet d'humeur: interêt individuel et / ou desinterêt collectif ?

La dichotomie entre l’intérêt personnel et l’intérêt collectif semble à mes yeux l'un des éléments clés de l'abstention aux différentes élections aussi bien du côté des électeurs que des candidats. Nombre de candidats et d'électeurs ne savent plus faire la différence entre son intérêt propre et l’intérêt collectif. L’intérêt personnel du candidat devrait être de se faire élire en proposant un projet qui répondent aux besoins du plus grand nombre mais il doit constamment répondre à des demandes individuelles qui ne sont pas toujours en adéquation avec l’intérêt collectif. L’intérêt de l’électeur lambda n'est pas toujours l’intérêt du plus grand nombre mais le fait de répondre favorablement à certaines demandes vont faire qu'on peut imaginer par la suite une fois élu pouvoir réaliser des choses qui correspondent enfin à l’intérêt collectif . On reproche souvent aux candidats le clientélisme mais peut être que si les candidats étaient entourés par plus d'électeurs non intéressés et non des "clients" venus consommer ce que peut proposer un candidat les problèmes ou les solutions seraient tout autre. C'est parce que ceux qui se disent désintéressés ne s'investissent pas assez auprès des candidats qui s'engagent que finalement les clients électeurs prennent place autour de la table et phagocytent les objectifs et missions des élus dans leurs propres intérêts. Dit moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es. Aussi   les torts sont partagés entre l’électeur qui veut son cas personnel réglé en premier lieu et les élus qui doivent faire coïncider leur  intérêt personnel d'être élu, l'interêt personnel de chacun de ses électeurs et l’intérêt collectif tout en sachant que quoi qu'il fasse on trouvera à redire sur son action. 
Au risque de choquer je dirai qu'il faudrait plus d'électeurs irréprochables pour avoir plus d'élus irréprochables car l'un ne va pas sans l'autre.

lundi 2 mars 2015

Je suis démocratie!

Je n'ai ni tout vu, ni tout dit, ni tout écrit et sûrement vous ni tout lu. S'il avait fallu tout dire tout écrire, vous qui me lisez vous n'auriez pas le temps de tout lire, ni tout croire de ce que vous auriez pu lire. Il est vrai qu'on entend beaucoup de choses des gens qu'on peut rencontrer chaque jour dans la rue, au travail et surtout à l'heure actuelle sur les réseaux sociaux. C'est pourquoi si on devait tout dire, ceux qui comme moi  écrivent, tomberaient à coup sur sous le coup de la diffamation tôt ou tard car ne pouvant tout prouver. L'erreur est humaine et l'acharnement inhumain. Aussi, lorsqu’on voudrait me faire taire parce que je peux écrire et la façon de le dire ne plait pas à untel ou untel, je me dis que certains se sont trompés d'époque et se sont trompés sur ma personne. Je n'écris pas avec une plume mais bien avec un clavier qui m'offre cette liberté d'écrire qui n'a de limite que celle de la démocratie. Je ne me sens limité ni par l'espace ni par le temps et encore moins par quelques coupeurs de mots qui voudraient qu'on ne parle pas des maux qui fâchent et de ceux qui  dirigent notre société car "tortue i voi pas son queue". Bien avant l'esprit du 11 janvier 2015 et le "je suis Charlie", il y a l'esprit de La Prise de la Bastille et ce qui nous restent de la Révolution Française: Liberté, Égalité, Fraternité la devise placardée aux frontons des bâtiments  publics mais surtout l'essence de notre République. Libre à chacun de répondre à mes écrits par les leurs, mais l'intimidation quelque soit sa forme me renforce dans mes convictions mais permet également de renforcer l'armée citoyenne qui me lit chaque jour un peu plus et m'apporte du bon grain à moudre et soutien .  "Je pense donc je suis" disait Descartes quand Ganghy disait "soit le changement que tu veux voir dans le monde". Je pense, j'écris et je vis et veux voir le changement.   Aujourd'hui je ne suis pas Charlie mais je suis juste Bertrand Robert.