lundi 9 novembre 2015

Silence coupable!

Entendez-vous comme ce silence est assourdissant! Le silence de nos élus du conseil municipal majoritaire et de son représentant après la série noire d'évènements violents qui se sont produits  sur la commune de St-Benoît ces dernières semaines est inacceptable. Je n'ai pas entendu ou si  peu ces élus condamner et s'engager publiquement pour trouver des solutions à ces phénomènes. Ils se terrent comme d'habitude dans le mutisme le plus complet et l'inaction toujours donc. Qui ne dit mot accepte ce qui s'est passé? Sont-ils résignés à ce point ou comme i di en créole "pa la ek sa"? Je m'interroge et comme sûrement beaucoup de bénédictins pour savoir comment on en est on arrivé à cette situation et où cela va t-il nous mener? Des évènements très graves se produisent dans la ville et notre Député Maire est toujours de l'autre côté de la mer en train de sûrement voter une nouvelle loi qui va nous prendre à la gorge et... au porte monnaie. N'aurait-il pas fallu être présent et battre le rappel de tous, élus, justice, associations, citoyens pour sortir de cette impasse, de ce gouffre sans fond dans lequel est aspiré la ville? Ce silence, ces inactions chroniques est pour moi synonyme d'un abandon de population pur et simple qui équivaut à un abandon de poste. A ce titre, il est donc légitime que l'ensemble du conseil municipal majoritaire de St-Benoît démissionne: Jean Claude Fruteau, Herwine Boyer, Gerard Perrault, Monique Cathala, Maurice Chane Fat, Angélique Martin, Daniel Huet, Valérie Payet, Dominique Atchicanon, Patrice Selly, Nelly Hoareau, Stéphane Maillot, Henri Chane Tef, Marie Renée Allane, Gerard Ramsamy, Raymond Marimoutou, Patrice Souprayenmestry, Nadine Mégarisse, Pierrot Arnal, Yves Gigan, Nadine Le Toullec, Farrahana Omarjee, Christelle Hoareau, Didier Vidot, Sylvaine Mouniama Mounican, Tony Dambreville, Aurélie Laoussing, Marie Michelle Mariaye, Coralie Fontaine. En effet face au silence, l'inaction je n'opposerai ni la révolution du peuple ni la loi du talion mais le retour aux urnes pour les bénédictins. On peut se tromper une fois mais pas tout le temps...