vendredi 13 février 2015

Difficultés oui mais action toujours.

Aujourd'hui, j'ai envie de m'adresser à ceux qui désespèrent de voir les choses s'améliorer ou changer. Aussi pour démarrer mon propos, je vais citer Sénèque réentendu récemment : "Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles".  J’apprécie cette citation car effectivement il me semble qu'on peut faire sienne cette  orientation et l'appliquer au quotidien à tous les domaines de notre vie : privée, professionnelle et même citoyenne. Face aux difficultés, on n'a pas tous la même façon de réagir: l'action, le renoncement, le contournement, la passivité.... 
En tout état de cause, il convient toujours de s'outiller en conséquence pour se donner les moyens de parvenir aux buts qu'on s'est fixé. On écoute, on apprend des autres mais le choix  final nous revient toujours car l’objectif visé décline souvent d'une envie personnelle certes mais  qui elle-même peut et je dirais même doit s'allier avec un intérêt collectif. L'Homme n'a pas vocation à vivre auto centré sur lui-même mais ouvert sur les autres. Ne nous laissons pas décourager par ceux qui  ont fait le choix ou voudraient faire les choix à notre place. Certains voudraient se nourrir de nos peurs, de nos moments de découragement, de nos hésitations, de nos renoncements pour imposer le chemin qu'ils voudraient imposer in fine. Nul ne doit décider à notre place de nos objectifs et de la marche à suivre. Liberté d'action, d'entreprendre, dire, faire, agir, on pourrait conjuguer  le mot liberté de moult façons. Les moments de doute, de pleurs, les échecs doivent nous servir mais pas nous dérouter de nos objectifs : "sa feuiy sonz sa, la rosé  pran pas desu". Les difficultés il y en a toujours et il doit y en avoir presque car ce sont elles qui font grandir, avancer et qui rendent l'objectif une fois atteint si précieux et louable.
On peut regarder dans le rétroviseur mais on avance quand même car la route est toujours trop longue et semée d'embûches pas toujours prévisibles. Alors oui: OSONS! Allons toujours de l'avant. OSONS et AGISSONS malgré les difficultés.
Je terminerai en citant Patrice Treuthardt notre poète réunionnais "Zordi la pli, domin soley! Zordi mi pli domin mi révey!"

dimanche 1 février 2015

On trie et on vire !

Nombre de réunionnais comme moi sont souvent choqués qu'un élu minoritaire en terme de suffrage par rapport au score de ses adversaires cumulés puisse être élu aujourd'hui élu par le jeu démocratique certes mais surtout par le jeu des alliances personnelles sous couvert de politique(vie de la cité).
Je m'explique. 
Il est clair que pour certain candidat l'enjeu n'est pas de gagner et de réaliser un projet pour la population mais un enjeu personnel.Chaque élection représente pour eux une occasion pour un avancement de carrière ou le déblocage de projet personnel souvent très lucratif. Ces combines lucratives se réalisent sur le dos d'une population qui ont besoin d'entendre des personnes nouvelles car tellement désillusionnée par les élus sortant. On peut ranger ces pseudos candidats dans la catégorie "1 élection = tirelire, fond de caisse, jackpot du casino".
On retrouve aussi à ces élections une autre catégorie qui se présente et soutenue en "missouk" par un autre candidat d'une ville voisine qui veut tirer les ficelles sur une élection pour faire, défaire ou négocier ultérieurement la victoire finale de son véritable poulain. Ce sont des candidats qui présentent bien, tellement bien "casté" façon star académie de la politique fiction qu'on pourrait leur donner le bon dieu sans confession (mais hélas il ne saurait pas quoi en faire). Il distribue facilement les bouquets de fleurs aux enterrements et aux baptêmes. La compétence n'est pas leur marque de fabrique mais il maîtrise bien l'art de la peinture. On classera ces candidats dans la catégorie "peinture toute marque". Lorsqu'on gratte derrière la peinture de façade on retrouve généralement le même prototype candidat de la catégorie tirelire. Chasser le naturel il revient au galop.
La troisième catégorie est généralement composé de petits candidats sans appareil politique mais qui tant bien que mal essaient de se faire entendre même s'ils savent d'avance qu'ils auront du mal à se faire entendre.
La catégorie suprême est celle  des futurs élus d'avance. La main sur le cœur l'autre sur votre épaule, ils pleure , il rient avec vous avant le premier tour. Mais souvent après l'élection ils échangent votre coup de main pour coup pied dans le derrière de ses premiers électeurs. Une fois élu la seule chose qui compte pour eux c'est d'avoir une vice présidence, des délégations avec voiture de fonction et billet d'avion, jetons de présence. Tellement occupé à faire fructifier leurs élections en  billet de banque qu'ils n'ont jamais le temps pour leurs populations, jamais le temps de faire convenablement leur travail si ce n'est à la veille de la prochaine élection. Alors ils ressortent les grosses ficelles et la grosse machine politique, ils se cachent derrière un mentor politique "son lombraz". De plus, ils savent qu'il pourront pour assurer leur élection au pire au second tour compter sur l'abstention, sur les candidats de la catégorie "tirelire" et les candidats de la catégorie "peinture toute marque"
Tout cela pour en arriver à la conclusion, lors des prochaines élections départementales et régionales, ne nous laissons plus avoir par ces candidats "dent blanc, cœur noir". Il y a un temps pour faire le tri parmi les vrais candidats et un temps pour virer les élus inaptes au travail pour sa population.