lundi 21 avril 2014

Cela ne s'arrange pas!

Le jour de sa nouvelle élection par le conseil municipale, Mr le Député-Maire Jean Claude Fruteau nous assurait, nous bénédictins, qu'il avait entendu après cette âpre bataille des municipales 2014 le message de la population . Aussi comme beaucoup je guettais la traduction en acte de ces belles paroles.
Je ne reviendrai pas ici aujourd'hui sur les traditionnels et pas toujours promotion ou mutation voir fin de contrat post-électoral...
Le Maire en place allait-il s'investir pleinement enfin dans la CIREST pour défendre face à J.P.Virapoulé les intérêts de notre ville. La photo copain/cochon J.C.F/ J.P.V ne laisse rien présager de bon: Premier signe inquiétant.
Peut-être l'attribution des délégations au sein du conseil allait nous montrer le réveil de J.C.F pour remettre la ville sur de bons rails et nous faire profiter de la vue agréable qu'il dit avoir de la ville du haut de son balcon de l'hôtel de ville: deuxième signe inquiétant.
Au passage même s'il n'est pas commerçant une nouvelle enseigne vient de fermer ces portes au centre ville.
Pourquoi ce deuxième signe inquiétant? Les mêmes qui étaient aux manettes hier pour le développement économique sont toujours aux manettes alors qu'ils n'ont jamais su actionner les bons leviers et franchir les niveaux car bloqués à la démo plongeant la ville dans un désarroi économique létal.
On a réussi, dans une ville comme St-Benoît où l'agriculture fait travailler presque 800 agriculteurs, où la première force économique de la ville reste ce qu'elle produit et transforme de la terre, à supprimer la délégation à l'agriculture.
Un certain Mr C.T dit " place bordage"voulait me faire la leçon sur la ruralité de St-Benoît, qu'elle était toujours existante car  il y a toujours des arbres à St-Benoît... Il repassera pour comprendre le concept de ruralité!
Certains me diront que la délégation à l'agriculture est dissoute dans la délégation du développement économique. Mais c'est oublié que les enjeux de l'agriculture, ses spécificités et ses problématiques sont rarement en adéquation avec le modèle économique, s'il existait d'ailleurs, qu'on veut implanter sur notre territoire. On sacrifie plus de terres agricoles qu'on en remet en culture pour tous ces jeunes qui sont en attente de créer leur exploitation.
Exit la délégation aux affaires scolaires pour un titre plus "pompeux" de réussite éducative: l'école ne serait t-elle plus le point central et névralgique de la réussite éducative.
On pourrait comme ça passer en revue beaucoup de délégations toujours aux mains "des anciens" qui n'ont jamais rien réussit de probant pour la ville.
L'habitat et l'aménagement du territoire qui reste ce tapis mendiant où rien est pensé en pôle structurant pour créer une réelle dynamique dans la ville: un bout par ci un bout par là....
La culture toujours le parent pauvre et ça ne va pas s'arranger! Il suffit de regarder à titre d'exemple ce qu'est devenu l' E.C.A.B...
Dernier information de la presse du week-end, mais qui bruissait déjà durant la campagne c'est le départ prochain de l' I.R.T.S(Institut Régional du Travail social). Cette fois Mr Le Député Maire il va nous dire quoi: il n'est pas travailleur social? Il ne fait pas dans le sociale?...
Les premiers signes attendus et vus ne sont pas bons et il faut déjà tirer la sonnette d'alarme. Mais en même temps est-ce si surprenant?
 A ceux qui s'interrogeraient encore mais de quel droit je me permets d'écrire mes courriers,  je citerai Louis Aragon: « La parole n’a pas été donnée à l’homme, il l’a prise ».

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